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She wants revenge, nettoyeur de Twilight

return_of_the_vampire_by_presterjohn1-d4e36niSalut les vampires,

Ca devait faire 5 ans que je n’avais pas écrit sur ce blog. Manque d’inspiration, désaffection du vampire, surexploité par Hollywood et la littérature cheap (l’insupportable bit-lit), et beaucoup d’autres choses à faire (j’ai une vie, la nuit et le jour au fond de mon caveau).

Mais voilà, depuis quelques mois, je recommence à voir de plus en plus de productions de qualité autour des créatures de la nuit. Que ce soit dans la forme ou le fond, le vampire revient peu à peu de la tombe de normalité et d’insignifiance où l’avait propulsé Stephenie Meyer et son Twilight.

Il faut croire que la société avait besoin de cet oubli lénifiant, de ces vampires sans crocs (et sans bites) et de ces héroïnes faibles sans formes. Peut-être que le vampire avait besoin d’une pause. Car le revoilà plus sensuel et provocateur que jamais.

Montez le son et matez vous donc ces clips du très bon groupe She wants revenge et dites moi si le vampire n’est pas revenu.

et si vous en voulez encore, un très bel hommage aux Prédateurs de Tony Scott. She wants revenge aime Bauhaus. Alors j’aime She wants revenge.

Du très bon son qui tire la chasse sur la période sombre Twilight.
Moi en tous les cas, ça me fait pousser les crocs, pas vous ?

Neil Gaiman tue le vampire de son prochain roman

Je viens d’apprendre avec horreur que Neil Gaiman vient de supprimer le personnage vampire de son dernier roman.

Neil Gaiman
Ses raisons ? A cause de la vague bitlit pour ados prépubères (ou pubères mais pré-américaines), le vampire a perdu l’aura terrifiante qui l’entourait pour devenir un simple produit de consommation courante. Mais je laisse à Neil le soin de s’exprimer lui-même :
“The saddest thing is that it runs the risk of making vampires not scary. I will be glad when the glut is over. Maybe they will be scary again. I like my creatures of the night a little nocturnal. My next big novel was going to have a vampire. Now, I’m probably not. They are everywhere, they’re like cockroaches. Maybe it’s time for this to play out and go away. It’s good sometimes to leave the field fallow. I think some of this stuff is being over-farmed.” (source)

Triste n’est-ce pas ?

J’admire Neil depuis des années. J’ai pratiquement aimé tout ce qu’il a écrit, que ce soit en comics-book (Sandman, Death, Book of Magic, etc.), en romans, nouvelles et même livres pour enfants (Coraline, etc.). Son style montre un véritable attachement à l’histoire, aux mythes, et aux sentiments qui animent les êtres humains (et depuis peu, il est maqué avec l’une des femmes de ma vie – Amanda, si tu me lis, tu sais où me trouver).

Comprenez mon désarroi. Neil Gaiman n’a jamais reproché à J. K. Rowling de lui copier coller de Timothy Hunter, son personnage de Book of Magic (un gamin brun décoiffé à lunettes, magicien hyper puissant qui ne le sait pas encore, qui a un hibou et vit en banlieue – ça vous rappelle un truc ?). Neil est donc un auteur qui croit en la transcendance de l’imaginaire (un peu comme dans le Promethea de Alan Moore). Il défend le plus noble des points de vue : les artistes sont là pour raconter des histoires, et ça fait tourner le monde.

Alors là, si Neil Gaiman abandonne le vampire à son triste sort, autant dire que le vampire, créature littéraire immortelle, est déjà morte…

Le vampire était immortel depuis des millénaires. Twilight et la bitlit l’ont tué…

Depuis le succès incroyable de Twilight, le vampire, figure ultime de la transgression, s’est fait en effet sucé par les marketeux qui l’ont transformé en personnage conventionnel, qui n’effraie plus les masses.

Twilight, a posé les bases de cette transformation. Tu es mal dans ton corps, contrainte par des conventions sociales trop lourde, et tu as besoin d’un fantasme pas trop méchant : prends un vampire et tout ira bien. Le vampire est immortel, il n’a pas besoin de sexe. Le vampire est forcément beau. Le vampire est forcément riche. Le vampire est vieux, il est donc poli avec les dames et se marrie avec elles avant de les niquer. Bref, le vampire est le prince charmant des années 2010.

Et en un instant, les marketeux de tous bords se sont rendus compte qu’il suffisait de profiter de l’aura troublante du vampire auprès d’une population simple pour se faire un max de bénéfice.

Le règne de la bit lit commença…

Dans bitlit il y a bite, et ce n’est pas poli

Au programme de BitLit, le mag des pouf qui aiment la bit lit : “Je sors avec un vampire“, “le sac de la tueuse de vampire“, ou encore “panique, je me transforme en chat“. …

Diantre. Je ne veux pas paraphraser, mais I wanna do bad things” aux lectrices de cette bouse infâme, mais aussi aux “pseudo journalistes” qui écrivent dedans. Même si ils écrivent au 2nd degré, c’est grave (car les lectrices vont le prendre au premier degré).

Écrire sur n’importe quoi pour de l’argent n’est pas du journalisme, et encore moins de la littérature. Ca s’appelle du remplissage éditorial et il y a des pisse-copies qui  font ça très bien pour des prix très modiques.

Alors sachez que la tonne de bouses bitlit qui vous tombe dessus cette année n’est pas de la littérature, mais de l’acharnement marketing pour vous vendre le plus cher possible, un contenu pas cher à produire. Il ne tient qu’à vous de refuser de lire ça. Il existe des romans vampiriques fabuleux qui n’ont pas pris une ride. Alors pourquoi lire de la merde nouvelle alors qu‘il y a tellement de vieux chefs d’œuvre sur le même sujet ?

Car à chaque fois que vous lisez ces versions consensuelles et molles du vampire, c’est l’image du vampire que vous altérez. Et c’est hélas la règle éternelle de toutes les créatures surnaturelles. Il suffit d’arrêter de croire en elles pour les faire disparaître. C’est valable pour les fées, mais c’est aussi valable pour les vampires…

A vous de les sauver en arrêtant de lire n’importe quoi.

Morsure.net sort de son tombeau

belaSalut les vampires, ça faisait un bail, hein ? Si je calcule bien, ça devait faire presque 2 ans que je ne vous ai pas titillé l’occiput avec un édito dont j’ai le secret. Forcément, coincé dans mon tombeau, il m’a fallu ce temps là pour me réveiller. J’avais besoin de dormir un peu.

Bon, cet édito sera factuel. Pour la poésie, le sexe et le romantisme (le ton habituel de mes éditos), ce sera la prochaine fois. Là, j’ai des trucs importants à dire, alors ouvrez bien vos oreilles et vos antennes pour ceux qui en ont.

Constat : vu que j’ai n’ai pas envie de gâcher la belle histoire qu’est Morsure.net (qui hante le web depuis 1998 quand même),  j’ai décidé de lui donner un coup de jeune en le passant sous wordpress (un logiciel de blogging).

Ce ne fut pas une mince affaire. Plus de 350 articles (et encore, j’en ai laissé en passant). Des centaines de commentaires, des images, etc.

Résultat : le résultat, vous l’avez sous les yeux. Le site n’est plus très beau (allez voir l’ancienne version pour comparer), mais il fonctionne mieux.

Encore des trucs à modifier/travailler :

  • les images/photos/illustrations : elles sont toutes restées derrière. Il va falloir toutes les reprendre à la main.
  • les archivistes : tous les auteurs des articles s’appellent “admin”. Il va falloir retrouver et réinscrire tous les anciens auteurs.
  • Les rubriques : beaucoup d’articles se sont retrouvés dans la rubrique “non classés”. Il va falloir les reprendre à la main également
  • Les tags (mots clés) : ils sont tous à refaire – arghhh !
  • Le look : je vais améliorer son apparence petit à petit, mais ça prendra du temps.

Bref, beaucoup de travail. Mais les vampires sont immortels, donc tout va bien.

Appel aux anciens archivistes de Morsure !

Si vous avez écrit un article publié dans l’ancienne version de morsure.net, alors votre/vos article(s) doit être importé. Il va vous falloir le(s) récupérer.

Pour se faire, je vous propose de vous créer un compte vous même comme un(e) grand(e) sur cette page d’inscription. Une fois que c’est fait, vous m’envoyez un petit message contenant tous les posts que vous avez écrit (ça ira plus vite) et je vous les attribue directement.

Si vous avez déjà écrit sur ce site et que désirez devenir admin, envoyez moi également un message une fois votre inscription ci-dessus effectuée. J’ai besoin de main d’oeuvre pour ranger ce site.

Voilà, j’espère que c’est clair. On se retrouve bientôt pour de nouvelles surprises.

Cyroul

Parce que Dieu l’a dit

arton365-911e4– Dis moi, pourquoi cette femme est toute habillée alors qu’il fait si chaud et que les hommes sont nus ?
– Parce que Dieu l’a dit !

– Pourquoi vous ne devez pas faire l’amour en utilisant des préservatifs alors qu’il n’y a plus rien à manger à la maison entre tous les frères et soeurs ?
– Parce que Dieu l’a dit !

– Pourquoi ne pouvons nous abréger le calvaire de cette femme-enfant enceinte d’on-ne sait qui ?
– Parce que Dieu l’a dit !

– Mais pourquoi mutilons nous le sexe de cette adolescente pour qu’elle ne puisse plus avoir de plaisir pendant l’amour ?
– Parce que Dieu l’a dit !

– Et pourquoi tuons nous cette famille de paysans qui ne prient pas le même dieu que nous ?
– Parce que Dieu l’a dit !

– Mais pourquoi Dieu dit de telles choses ?
– Tu es trop petit pour comprendre. Ce sont des choses de grandes personnes. Retournes te coucher et ne t’inquiètes pas : Dieu veille sur nous…

Post Scriptum :
Ceci est un message à caractère informatif : pensez par vous même !

Musique !

Ecoutez ça en lisant l’article :

L’autre jour, j’ai lu un article sur un nouveau magazine de “djeuns” branchés. Oui, vous savez, un truc super tendance, avec peu de texte et beaucoup d’images. Une sorte de fanzine de potache mais avec énormément de budget et de filles à poil dedans (un peu comme FHM).

Le truc s’appelait VICE et c’était son premier numéro. Une exportation d’un mag allemand, avec des filles, de la musique et des tendances.

Perso, j’aime bien lire les premiers numéros des magazines, ça donne le ton. Les contributeurs (je ne vais pas les appeler journalistes, faut pas déconner non plus), mettent tout ce qu’ils peuvent dans les articles pour essayer de dépasser ce premier numéro et faire venir les annonceurs. Habituellement les premiers numéros son frais, déterminés, encore un peu naïfs et jeunes, mais volontaires. Ils en veulent.

Et là, dans ce magazine, voilà t’y pas qu’on découvre un article sur les musiciens «groupes séminaux» : 10 groupes que personne n’a jamais écouté. Et que trouve t’on dans cet « article » : Siouxie, Bauhaus, Sisters of Mercy, Sonic Youth, Brian Eno, The Beatles ( ?), The Swans, etc.

Je lis l’article concernant Bauhaus : “Le vieux punk anglais, c’était cool à voir (sic…) mais personne n’a entendu parlé de la moitié de ces trucs. Tu vois le super morceaux de Bauhaus ? Celui où le mec fait « « Weeraaaaw eawww » » avant le deuxième refrain ? Moi non plus. La vérité c’est que tous ces groupes sont une bande de coiffeurs sans talents avec des fermetures éclairs sur leur pantalon“.

Oh putain… Une bande de coiffeurs sans talents… Personne n’a entendu parlé de la moitié de ces trucs… Oh putain…

D’un coup je me rends compte : je suis vieux. Je suis un vieux, j’écoute de la musique de vieux.tumblr_n96n7tSept1sv2ktho1_500

Mais bon, je m’en doutais déjà un peu, car j’avais une intense préférence pour la littérature de vieux (comprenez plus de 15 ans) et le cinéma de vieux (plus de 20 ans).

Et maintenant un petit jeune qui doit s’écouter de l’electro boum-boum toute la journée vient me replonger la tête dans ma néophobie en me disant que j’écoute de la musique de merde depuis 20 ans. Il le sait, lui, car il écrit dans un journal branché et moderne.
Ce musicologue affirmé (tiens, ça rime avec mycologue) l’a dit : les fondements du batcave, c’est de la merde. Les jeunes n’en écoutent pas.

Pourtant je connais beaucoup de jeunes (plus jeunes que moi) qui adorent le batcave. Certains sont même musiciens, d’autre font même de vraies études de musique.

Alors cela signifie t’il que l’auteur de l’article est un gros égocentrique qui pense connaître la musique en n’ayant qu’une vague notion de la diversité de celle-ci ? Mais alors cela signifie t’il que VICE Magazine, n’est qu’un magazine qui se la pète en essayant d’être transgressif ? Que VICE Magazine n’est qu’un fanzine fait par des amateurs avec un peu de budget et beaucoup de marketing?

On va dire que oui.

Donc dans les 10 magazines à ne jamais lire (sous peine de s’aplatir le front), je vous propose donc VICE Magazine : “les fanzines c’est cool à voir, mais personne ne peut lire un truc aussi minable. Tu vois « la tête à toto », le fanzine des jeunes de l’association de la saucisse de Toulouse ? Ben c’est le même genre de commentaires. Creux et provoquant. Illisible donc.”

Et si vous avez aimé la playlist du haut de la page, alors vous n’aimerez pas VICE Magazine…

Bon, ok, je leur taille un costard à Vice Magazine. Mais 1/ je n’aime pas les mauvais, et 2/ c’est mon anniversaire aujourd’hui et je n’aime pas qu’on me rappelle que je suis vieux. Ca me rend hargneux ! Tant pis pour eux !

Fantastique !

Afin de réussir ma vie professionnelle future, et donc de ne pas devenir un raté familial, je dévorai Théophile Gautier, Maupassant, Baudelaire, Hugo, Verne (Jules), Vernes (Henri) et bien d’autres.

Seulement le bon sens culturel français revint en force : de Flaubert, il fallait lire Mme Bovary, surtout pas Salammbô !!

C’est peut-être à ce moment là que j’ai commencé à haïr le bon sens artistique et culturel français. Cette fameuse « exception culturelle » qui devrait nous protéger de l’uniformisation intellectuelle mondiale et qui peut dans certains cas nous scléroser, nous confinant dans notre snobisme franchouillard.

Depuis, je hais la plupart des intellectuels artistiques français. Ceux qui osent dire qu’il faut défendre à tout pris «l’exception culturelle française», quitte à brider certains genres artistiques trop populaires.

Je me souviens de ma prof de français de 4ème.

A l’époque, j’étais bon en français (je faisais moins de fautes qu’aujourd’hui), je lisais tranquillement Dune de Franck Herbert, après avoir terminé l’intégral de Rabelais (oui, en vieux françois, je ne m’en lasse d’ailleurs toujours pas). Bref, j’étais plutôt avancé côté Littérature. Des connaissances, et une immense envie de lire.

Cette prof – je m’en souviens comme si c’était hier- jeune mais qui paraissait vieille, cheveux noirs à frange, terminés en queue de cheval, robe bleue foncée jusqu’aux talons, chaussures noires plates, et socquettes blanches, une voix stridentes et le commentaire acerbe et sans pitié. Cette prof avait commencé l’année en essayant de me forcer à chanter l’oiseau bleu de Marie Myriam devant toute la classe.

Quelle abomination.

Nous étions – je le rappelle – en cours de français. Et c’était censé être de la poésie.
Et pourtant, au feu Baudelaire, Rimbaud, Poe, de Nerval et compagnie ! Trop complexes pour de petites têtes blondes qui ne sont pas encore autorisées à penser!!

Je suis donc sorti de cette expérience traumatisé et avec un joli zéro sur mon carnet de note.

Car pour cette prof, qui était « l’autorité », Marie Myriam et son piaf, c’était de l’art ! Et nous qui n’avions que 12 ans, nous n’avions pas à discuter !! De toutes façons ce n’était pas nous qui allions savoir ce qui était bien ou pas.

Et aujourd’hui, ça continue.

Le fantastique comme genre littéraire ou artistique est un sous genre en France. Il ne faut pas l’assimiler à un véritable « art », car ce serait contraire aux commandements des gardiens de la culture française. Ces sages immortels que personne ne connaît mais que personne d’un tant soit peu malin n’irait contredire…

Il ne s’agit plus là d’une prof de français planquée, mais de toute une institution (éditeurs, grand lecteurs et même certains libraires) qui s’auto-congratulent en refusant l’accès du fantastique à l’art.

L’argument essentiel étant que le fantastique se vend très bien et s’adapte même au cinéma grand public… Si c’est grand public, alors c’est pas de l’art…

Ce qui est très con avec ce raisonnement, c’est qu’on en arrive vite à encenser des merdes que personne ne lit et à critiquer gravement des œuvres qui font rêver des générations…

Mais Heureusement, Manou est arrivée…

Il existe des gens qui contredisent cela et [qui osent crier que le Fantastique->breve130] n’est pas un sous-genre.

[Manou->291] en fait partie.

Tel une alchimiste infernale, elle a disposé une superbe brochette d’écrivains, de peintres, d’illustrateurs, de sculpteurs à l’Atelier Z (dans le 17ème), a invité plein de monde et a arrosé tout ça avec beaucoup de champagne et de bon vin.

Et la fusion a fonctionné !

Alors y’aura-t-il echo dans la presse ? Le fantastique français va-t-il grimper dans l’opinion des « intellectuels » leaders d’opinion ? Je ne sais pas. Mais un petit pavé a été lancé dans la mare boueuse et stagnante de l’art.

Alors profitons en pour en être témoin et rencontrer tout ces auteurs fantastiques de fantastique. Le programme de la suite et la liste de tous les intervenants (dont [Fabienne Leloup->168] et [Ioanna Andreesco->61]) est disponible sur le site de Manou à cette adresse : [http://www.chintesco.com/actu.htm->http://www.chintesco.com/actu.htm].

Et peut-être qu’un jour le fantastique contemporain sera étudié en cours de français…

Sagesse et jeunesse

arton103-80b22Wisdom is the province of the aged, but the heart of a child is pure.
Hrundi V. Bakshi
The Party, 1968

Cette citation de Peter Sellers me réchauffe souvent le coeur dans les nuits fiévreuses où je me retourne dans mon cercueil étroit pour trouver une raison à cette civilisation suicidaire.
Et sa vérité me transperce alors que je regarde la situation actuelle.

Les sages ont dit : “si tu voles une chanson, tu ira en prison.”

Profitant des vacances de la moitié de la france, le Conseil constitutionnel (les sages, donc, car on les appelle comme ça, dans les milieux qui se permettent de penser) a voté une loi DADVSI adaptée pour tous les citoyens. Grâce à eux nous pouvons enfin vivre heureux, car le moindre délinquant qui pique une chanson pourra finir en prison. Ouf !

Donc ces sages de la République… Mais attendez, pourquoi les appellent-t-on les sages ?

Parce qu’ils sont vieux ? Même pas.

Parce qu’ils ont fait science Po ou/et l’Ena ? Ah bah oui.

Donc si tu fais des hautes études (sponsorisées par papa-maman, ou alors si tu fais partie des méritants – il y en a (peu), j’en connais), tu as une chance, de devenir sage très jeune, et de voter une loi qui fout en prison quelqu’un qui va copier/coller un mp3.

Je balaie tout de suite les arguments du ministre machin : “mais on va pas mettre les gens en prison comme ça voyons, nous n’appliqueront la loi à la lettre.

En me confrontant à la vraie vie (donc pas celle des séries tv ou du 12h/13h de Pernaut), j’ai appris un truc : c’est que la loi est la loi.

Et que tout le monde est censé connaître la loi. Et que quiconque la transgressera aura la tête tranchée ou au moins suffisamment d’emmerdes pour arrêter d’être heureux (sauf si cette personne est président de la république, ministre de la république, ou même ami avec un ministre UMP).

Ce qui signifie que le ministre de la culture a beau nous raconter qu’il foutra jamais quelqu’un en tôle pour un mp3, qu’est-ce qui va se passer quand il sera plus là, et que petite crotte sera au pouvoir avec sa tolérance zéro ?

Vu que petite crotte ne peut plus aller en Corse sans (re)perdre la face, vu qu’il peut plus (re)mettre les pieds en banlieue sans déclencher des émeutes, vu que les tournantes à putes sont devenues clandestines, vu que les étrangers vont tous rentrer dans leurs pays (voir l’histoire de Aïssata et Mohammed), le pauvre futur président va devoir trouver de nouveaux “méchants” pour promouvoir sa politique de diabolisation des “autres” (vous savez, ceux qui nuisent à votre bien-être).

Alors quoi de plus horrible que des ados qui vivent dans le stupre (trop de branlettes), la drogue (trop de pétards) et la falsification (trop de mp3 copiés). Hop, en prison ! Ca fera des emplois chez ses potes de Bouygues (tf1) qui construiront des beaux centres pénitenciers pour mettre tous ces infâmes criminels.

Ah, la france enfin nettoyée et propre… Merci les sages.

A lire, un joli pamphlet d’Alain LANCELOT, un ancien du conseil constitutionnel : Eloge de la sagesse, où l’on retient que la sagesse n’est jamais personnelle, mais toujours partagée. Voilà une leçon qu’a dû oublier ce conseil de cons.

Réseaux sociaux, réseaux d’ado

Et pendant ce temps là, les jeunes volent des contenus pour faire leurs Skyblogs.

Vous avez déjà vu un Skyblog ? Un Skyblog C’est comme un MySpace mais en français et sans aucune valeur ajoutée, c’est à dire un endroit où des jeunes (et moins jeunes) gèrent des espaces d’excrétion libre.

Photos, textes, musiques, piqués sur des vrais sites web s’y côtoient.

Bon, ok, je dis ça parce que je trouve un site par mois tenu par un illettré qui copie-colle des pages entières de Morsure.net sur le blog en disant qu’il a écrit ça lui-même. C’est assez agaçant.

Heureusement ces skyblogs ne durent pas longtemps. Au bout de quelques mois, le propriétaire du blog, déçu par le peu d’amis qu’il s’est fait, va décider de radicalement changer son existence et va aller créer un blog sous Nrjblog, ou encore Canalblog ou Oldi-blog…

Sachez tout de même que chaque jour naissent plus de 2000 Skyblogs, et sont postés entre 200 000 et 400 000 photos et textes.

Et quelques mois plus tard, la plupart de ces blogs, textes et photos sont atomisés dans une petite explosion silencieuse d’électrons. Quel gâchis! Tous ces potentiels, toute cette envie de dire des trucs, toutes ces bonnes volontés, n’auront servi qu’à faire monter les actions d’AXA (propriétaire à 80% de Skyrock)…

Et pourtant cette envie de créer, de faire des trucs est géniale. Mais pour qui ? Pour quoi ? Quand on fait un truc c’est d’abord pour soi même (certains l’ont compris), pas pour avoir des amis.

Et quels amis vous aurez en copiant-collant des trucs qui ne sont pas à vous, qui ne sont pas vous ?

Et qui êtes vous en faisant croire que vous êtes l’auteur de ces contenus volés sur d’autres pages web, d’autres blogs ? Vous imaginez vraiment que ça va pas se voir? Petit skybloger qui est incapable d’écrire une phrase sans un « lol » dedans !

On reconnaît là l’attitude d’enfants innocents qui créent et détruisent sans comprendre ce qu’ils font. Une sorte d’exaltation gamine, d’adolescence no future !

Pour ma part je vous pardonne joyeusement, j’ai été jeune aussi. Mais faites attention aux Sages et à petite crotte. Bientôt, vous finirez en prison.

Amen

Morsure 2.0 Béta version

Pour les courageux qui ont lu cet édito jusqu’au bout, je vous annonce à vous (et pas aux autres, tant pis pour eux), qu’une nouvelle version de votre site préféré est en cours de finalisation.

Vous le savez, puisque vous êtes en train de le visiter.

L’intérêt de ce nouveau site (Morsure 2.0) est double :
-1- référencer correctement les articles grâce à un système de mot clé, ce qui permet de trouver un article de différentes manières (tags cloud, mot clé, rubriquage classique).
-2- vous permettre de commenter/donner votre avis sur les articles.

Ces commentaires vont demander une inscription préalable (obligatoire vu le niveau intellectuel de l’internaute moyen d’aujourd’hui, qui écrit des conneries plus vite que son ombre et aussi à cause des robots à spams qui traînent sur le web).

Cette version est une beta (c’est bêta)!

L’aspect visuel n’est pas finalisé. Autant le dire tout de suite, c’est très laid ! Alors si un artiste parmi vous a envie de me faire des propositions de maquette graphique, qu’il n’hésite pas.

Il manque des contenus ! Ceux écrit par les rédacteurs de morsure (ancienne version). Je vais essayer de vous contacter asap pour vous créer un accès spécial.

Sinon, un certain nombre de contenus (notamment sur les “[vrais vampyres->rub10]” vont être mis en zone privée. Il sera donc nécessaire de s’inscrire pour y parvenir.
Cette zone privée accueillera également tous les contenus pour “adultes”. Mais je vous en reparlerais à ce moment là.

Alors si vous voulez participer à cette grande encyclopédie vampirique, n’hésitez pas à devenir Scribe. Vous publierez un article qui sera validé par un archiviste avant d’être mis en ligne.

En attendant, je vais prendre quelques vacances bien méritées, au fin fond des Asturies, dans un vieux château poussiéreux.

Retour en septembre pour la finalisation de morsure.net 2.0 et sa mise en ligne effective.

Edito pour votre prochain février dépressif

Par curiosité, j’ai regardé les statistiques sur le suicide en France [[Données issues de la statistique nationale des causes médicales de décès élaborée chaque année par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Inserm.]].

C’est catastrophique. La première cause de mortalité chez les jeunes (12- 34 ans). Et les statistiques croissent avec l’âge (au-delà de 40, puis fortement au-delà de 70 ans).

La France est l’un des pays industrialisés les touchés par le suicide avec plus de 10 !<000 décès enregistrés chaque année. Et c’est le champion d’Europe du suicide. Devant ces faits établis (et aussi un certain nombre de mails de mes chers et adorés lecteurs de morsure.net), je me suis demandé pourquoi les gens voulaient se suicider et surtout comment je pouvais faire pour empêcher ça. Pas empêcher qu’ils se suicident, ce serait présomptueux (et puis, ils sont grands, qu’ils se démerdent), non, pour empêcher qu’ils aient envie de se suicider.
Car la solution de ce problème est évidente, si on enlève son envie de se suicider, on ne se suicide plus… Alors j’ai regardé ce qui me donnait, à moi, envie de me suicider (à part les émissions de Cauet, mais j’ai vite compris que jeter ma télé m’empêchait de les regarder).

Et bizarrement, ce vague à l’âme qui me prenait les tripes et m’offrait de moins en moins d’alternatives à ma vie, jusqu’à ne m’en laisser qu’une (d’altenative) se produisait en majorité en février. En y regardant de plus près, j’ai vu que février était dangereux, c’était le mois vampire…

Le mois vampire

Février est un sale mois. On peut même dire un mois de merde. Depuis le solstice d’hiver (Yule), la morosité s’accroît jusqu’à fin mars. Jusqu’à l’équinoxe de Printemps pour être exact. Puis ça va un peu mieux. Mais en attendant Ostara ou Shunbun no Hi (chez les japonais), ou encore: Alban Eiler, Eostre ou le Festival des Arbres (chez les Celtes), en attendant ces fêtes qui nous permettent de garde l’espoir d’une saison plus sympa, c’est la dèche.

Nos forces (que l’on croyait ressourcées depuis les fêtes de Noël et du nouvel an, sont déjà toutes épuisées. Le quotidien vous bouffe. L’hiver fait son œuvre, lentement, sûrement. Un travail de sape méticuleux qui n’épargne rien, ni vos physiques de rêve (qui se transforment en tas de gras cachés sous des vêtements informes), ni vos intelligences supérieures (qui se mettent en pause et répondent aux abonnés absents), ni vos sensibilités exacerbées (qui deviennent douloureuses à force de vous ronger l’âme).

Bref, l’immonde mois de février vous suce, vous avale votre vie et vous transforme en zombis (déjà que c’était mal barré, faute à Cauet).

Suicidons nous tristement plutôt qu’attendre le printemps
Comment s’étonner que les gens décident de se suicider alors ?
Dans ce mois de merde où tout vos contemporains vous font la gueule, où la crise économique ne s’arrange pas, où zaKoZi n’arrête pas d’aboyer, où vos profs vous disent que la route est longue et de toutes façons vous n’avez aucun avenir, où le ciel est triste, où votre vie sexuelle ne rime à rien et où votre vie sentimentale ne rime avec rien…
Alors pourquoi ne pas se tirer une balle ? Pourquoi ne pas ouvrir le gaz avant d’allumer une dernière cigarette, pourquoi ne pas sauter par la fenêtre, pourquoi ne pas avaler une boite de cachetons dégueus, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Parce que je vous écris de ce mois de juillet.

Juillet, le mois de la niaiserie sympathique

Quel mois que ce mois de Juillet où les filles sont belles (même les moches), ou les garçons sont beaux (même les cons), où Paris respire (malgré sa pollution omniprésente), où les gens sont cools et sourient comme ça, pour rien, où l’on préfère boire une bière à la terrasse d’un café que d’allumer la tv pour sa dose quotidienne de conneries.
Bref, je vous écris de ce mois de juillet où tout va bien. Où l’on s’en fout si petite crotte gagne les élections, si on a plus de boulot l’année prochaine, si la France se casse la gueule et si la violence gronde dans les endroits sans soleil.

Smile, nique, fleurs, soleil, tube de l’été, amourettes de la plage, tongs, crème solaire, histoires sans importance et cool attitude. C’est ça juillet !

Ce positivisme écoeurant de juillet est tout aussi malsain que le négativisme gerbeux de février. Cela ne prouve qu’une chose, c’est que l’être humain a un tout petit cerveau, nettement moins utile que celui d’un arbre.

Redécouvrons le cycle de la nature

L’être humain obéit à des cycles, aux cycles millénaires de la nature.
Pour ceux qui n’ont jamais vu la nature (à part le square des mirabelles, où 4 arbres rachitiques se font la gueule entourés par des grilles barbelées et surveillés par des miradors), la vie d’une année correspond à peu près à ça :
– le printemps, la naissance. A partir de l’équinoxe, (autour du 21 mars) la sève remonte dans les veines des arbres. La nature bouillonne et créer de la vie. Jeunesse qui croît, lentement d’abord et puis de plus en plus vite. Rock n’ roll.
– l’été, l’adolescence et la vigueur de la jeunesse qui se transforme en âge mur. Petit Castor deviendra grand, et il sentira le besoin de se servir de sa queue. C’est ce qui se passe à partir du 21 juin (le solstice d’été). Petit Castor a des envies de se reproduire. Les abeilles bourdonnent, les fleurs se parent de myriades de couleurs. C’est la saison de la baise et de l’activation. Car on bosse en été, Castor construit sa maison.
– l’automne, la vieillesse. Le rythme de la vie se ralentit. A partir de l’équinoxe d’automne (21 septembre), la nature va préparer sa longue hibernation. Les animaux donnent un dernier coup pour finir de constituer leurs réserves de nourriture. Heureusement, c’est la saison du vin et des feuilles mortes.
– l’hiver, la mort. Le crépuscule de l’année. A peu près aux alentours du 21 décembre (le solstice d’hiver), tout s’arrête. L’arbre se fige, nu, imitant la mort. L’animal se cache, redoutant cette dernière. Pourvu que l’hiver se termine un jour…

Voilà en gros les saisons de la nature. Vous avez vu ? Elles suivent presque exactement les cycles de la vie humaine. Sauf que après l’hiver, la nature repart, l’homme n’a pas encore réussit à le faire.

Les humains n’ont rien pigé

Comme d’habitude, des tas de civilisations, cultures, peuples ont compris, juste en observant la nature, que l’être humain se calque sur celle-ci. L’être humain est un animal, amélioré certes, mais un animal tout de même, traînant derrière lui des millénaires de comportement animal.

Mais faut-il s’en séparer ? Faut-il réduire à néant notre part animal ? Notre part de nature ?

On essaie. On se « dénaturise » le plus possible. On construit des tas de trucs électroniques ou de la fausse nature artificielle et on essaie de se couper de nos origines naturelles.

Non, c’est vrai quoi, le singe a pas inventé internet. Donc si tu as une adresse e-mail, tu n’es pas un singe ! Ah ah ah. Quelle idée !

Et puis, si on inversait les cycles naturels de l’homme, histoire de le déglinguer encore plus ?

L’hiver, la saison naturelle du repos, on va le faire bosser 8h par jour, ce con. Et l’été, la saison où on doit s’activer, on le met en vacances. On est sûr qu’il se reproduira, mais pas forcément dans les bonnes conditions, ni qu’il préparera l’automne et l’hiver prochain.

Suicide en février ? Pas forcément

Alors comment s’étonner si la plupart des humains ne passent pas l’année. Nous sommes des bêtes, même si l’administration des cons a décidé que non.

Alors comment faire pour tenir le mois de février, alors que le doute vous submerge, que l’espoir de voir un jour vos vies s’éclaircir, que les pluies boueuses salissent tout et que le froid glacial de l’hiver semble attaché à vos os ? Comment faire ?

Pour moi, une seule façon : respecter les fêtes sacrées

Si nos ancêtres (je ne dis pas pétris de sagesse, parce qu’ils devaient être aussi cons que nous, y’a pas de raison), ont créées des fêtes afin de célébrer les différentes étapes de l’année, c’est qu’il y a une raison. Nos ancêtres n’avaient pas que ça à foutre, de faire la fête. Quelle raison ? Annoncer aux autres, et s’annoncer à soi même, le passage à une autre étape de l’année, et de sa vie.

Car chaque moment important de l’année peut être fêté. Il n’y a pas que les solstices et les équinoxes, il y a aussi des fêtes étranges, qui tombent à des moments particuliers de l’année (Imbolc, Beltaine, Lugnasad, Samaïn par exemple, mais il y en a d’autres).

Ces fêtes ne sont pas que des noms. Elles ont des significations qui sont gravées dans notre nature animale.

A nous de les respecter. Nous serons plus heureux.

Alors en février, quand vous lirez cet édito (définitivement trop long, vous êtes vraiment courageux), repensez à votre année. Vérifiez si vous avez bien fêté tous ces moments, si vous les avez bien compris, dans leur sens le plus profond.

Si oui, vous devez vous sentir plein de force, malgré le froid de ce mois vampire.

Si non, ne vous étonnez pas de vous sentir raplapla, alors commencez à fêter février (Imbolc, la Chandeleur, les Lupercales, etc.), vous vous sentirez mieux.

Cyroul

Les couleurs du vampire

Vu que nous sommes en plein Midsummer, parlons pour une fois de choses très légères.
C’est vrai quoi, à la fin, mes éditos sont trop lourds et donnent toujours envie de se suicider. Alors aujourd’hui, je pose une question fondamentalement inutile : quelles sont les couleurs du vampire ?

Rouge

prideRouge sang, qui coule en laissant des traînées vermeilles. Rouge de la doublure de la cape de Dracula.
Mais aussi le rouge des lèvres pulpeuses des vampires. Un rouge irrésistible qui donne envie d’être mangé.
Red velvet lines the black box.
Car souvent le sang tire vers le noir, qui notre deuxième couleur vampirique.

Noir

Noir sont les ténèbres dans lesquelles vivent les vampires. Noir c’est tout ce qu’on voit quand on se promène dans une nuit sans lune ou au fin fond d’un caveau pas éclairé. Noir de l’ombre, noir, des orbites des crânes souriants, noir de la tombe.

Blanc

Comme la lune qui perce la nuit pour dévoiler des scènes souvent cauchemardesques. Blanc aussi comme la chemise de Dracula (qui doit utiliser homo, voir plus bas). Blanc encore comme les crocs du vampire qui dépassent de son sourire engageant.
White on white translucent black capes, Back on the rack.

Vert

Le vert de la pourriture, de la peau des goules qui hantent les cimetières en quête de sang frais. L’éclairage glauque des tombes et des vallées désertes où le mal rôde. La couleur des marécages hantés et de l‘aspic mortel qui sinue lentement et silencieusement vers vous.
Vert comme le sang des crapauds et comme le bouillon des sorcières.

Bleu

Bleu de la nuit légère. Bleu du pelage du loup qui hurle à la lune. Bleu de l’acier qui tranche ou empale. Bleu froid des yeux du guerrier ou de ceux de la vierge tremblante. Bleu de la nuit dans les films de la Hammer.

Multicolore

Toutes les couleurs du monde parce que samedi 24 c’est la Gay Pride à Paris ! Et qu’il faut savoir que chaque vampire a quelque chose de pédé en lui.

Alors joyeuse Gay Pride à tous ! Que l’alcool coule à flot, que la musique vous inonde, que la baise vous réjouisse et que les capotes vous protègent !

Si ce n’est pas un édito joyeux, ça (voir un gai édito, hum…) !

Mieux Vampyres que jamais…

A l’occasion de la sortie de Vampyres un livre de Laurent Courau sur les clans de vampyres à New York, certaines pensées viennent me chatouiller le thalamus.
Vampyres nous raconte le quotidien de ces jeunes un peu paumés, vivant dans des quartiers où Joe Star n’oserait pas mettre les pieds, et qui ont trouvé un équilibre, une voie qui leur permet de ne pas se perdre.

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