Category Archives: Artistes classiques et modernes

Les vampire dans l’histoire de l’art

Vampire

Les anthropométries de Klein sont réalisées à partir de femmes qui se sont roulées sur des toiles au sol, après s’être couverte de peinture bleue (le fameux bleu de Klein). L’artiste se contentant de regarder et de “guider” les modèles (essentiellement féminins, évidement -c’est pas du cul, c’est de l’art-).

Ces anthropométries, véritables anthropophagies colorielles ou anthropomorphies chromatiques (p’tain Cyroul arrête, tes lecteurs s’endorment…) sont le reflet de l’homme dans la toile. Un reflet purement charnel ou le sang devient bleu et la chair rose.

Bon, maintenant, on ne m’enlèvera pas de l’idée que Yves Klein (mort à 34 ans, autant dire immortel) était vraiment un bon commercial, même si le contour de la silhouette dessiné par un manque de substance est particulièrement intéressant.

Le vampire, est-ce celui qui est dessiné ? Ou celui qui a bu cette substance ? Klein avait-il vu le Cauchemar de Dracula de Fisher avant de baptiser cette toile (la disparition de Christopher Lee dans une décomposition de cendres) ?

Que de questions auxquelles la peinture contemporaine s’amuse à ne jamais répondre…

Boleslas Biegas

Boleslas Biegas est un peintre et sculpteur Polonais aux œuvres peuplées de figures fantastiques. Biegas a étudié à l’Académie des beaux-arts de Varsovie. Il fréquenta les milieux symbolistes et étudia les œuvres d’Odilon Redon, Gustave Moreau, Gustav Klimt, Arnold Böcklin

Artiste à l’imagerie sombre et spirituelle, il se passionne pour le thème du sphinx, à ses yeux une énigme existentielle primordiale.

Henry Fuseli

Né Johann Heinrich Fussli en Suisse, il déménage en Angleterre en 1764 et change son nom pour Henry Fuseli. Il est encouragé par le peintre anglais Sir Joshua Reynolds, et étudie l’oeuvre de Michelangelo en Italie de 1770 à 1778 avant de s’installer à Londres en 1779.

Le théatre de Londres, dont particulièrement les productions de Shakespeare, allument son imagination, et pendant les années suivantes il peint, grave et dessine plusieurs scènes de pièces de théatre.

Il admire les poètes du Romantisme, et plusieurs de ses illustrations pour Shakespeare et Milton (et d’autres poètes) revèlent son amour du grotesque, du sublime et du fantastique ainsi qu’une fascination pour le monde des rêves. Il est reconnu pour son travail expressif et ses oeuvres historiques souvent mélodramatiques, qui lui gagnent une place à l’Académie Royale en 1799 et le titre de Gardien pour l’Académie en 1804.