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Anita Blake Guilty Pleasures

anita blake guilty pleasures

Les chasseuses de prime font recette. On l’avait vu avec Bouffy, mais voilà que l’on commence à se dire (dans les milieux qui sont autorisés à parler de pognon), qu’il serait bien de renouveler le genre…

… Alors on décide de s’intéresser à Anita Blake, le personnage de Laurell K Hamilton.

En attendant le film ou la série, on commence par adapter le roman en comics (pour les consommateurs qui ont du mal à lire, c’est vrai que c’est dur à comprendre tout ces alignements de mots qui forment des phrases, fiouuu), avec le style de comics en vogue à la fin des années 90 : nanas filiformes à gros lolos, mecs bodybuildés ou au contraire, tout plats pour sublimer leur côté féminin.

On rajoute des cheveux qui tombent en boucles sur des épaules d’albaaaaaâtre, des flingues partout, des poses à la con et hop, voilà un beau comics, bien marqueté pour les amateurs.Anita Blake

Anita Blake Vampire Hunter Guilty Pleasures #1 est lancé le 20 octobre 2006. Aux commandes, adaptation de Stacie M. Ritchie, illustration de Brett Booth, and publication par Dabel Brothers Productions (et Marvel, n’oublions pas le géant rouge plein de pognon).

Un carton…

Alors forcément, ils en ont lancé une autre version (on change la couv) en version limitée le 15 novembre 2006 puis encore une autre le 21 février 2007.

Et puis, ils ont décidé de rajouter un Handbook (guide) pour ceux qui veulent comprendre encore mieux le monde extraordinaire d’Anita Blake.

Quel talent les gars du marketing chez Marvel !…

Alors si vous aimez les chiantissimes aventures virgino-américaines d’Anita Blake (la pucelle nécromancienne-chasseuse de vampires-tueuse mais qui ne nique qu’après le mariage), vous aimerez sûrement ce comics book artificiel.

Par contre, si vous n’avez plus 14 ans et que vous avez décidé de rentrer dans l’âge adulte, ne perdez pas de temps avec ces mièvreries et lisez d’autres trucs (je vous conseille tous les comics book de Warren Ellis qui sont des merveilles qui vont vous faire changer votre perception du monde)…

Et pour ceux qui vraiment aiment Anita (il y en a, et des pas cons en plus), voilà quelques liens et dessins tirés de la série (qu’est ce que je ferais pas pour mes lecteurs moi) : les fond d’écrans tirés des couvertures du comics

Cupidon s’en fout

Fernand est un vampire.
Mais attention, pas un vulgaire vampire moderne à lunettes de soleil et poufs de luxe, non un véritable vampire à l’ancienne, avec gilet, cape, et oreilles pointues.

Un vampire qui aime la “vraie” musique (les Frères Jacques) et pas la techno à deux balles ou le trash punk métal inaudible.
Un vampire qui dort dans un cercueil à l’ancienne et pas dans un lit à baldaquin.

Un vampire qui est un peu peureux et n’aime pas tuer les gens (d’ailleurs il ne suce que d’une dent).

Mais un vampire qui aime les jolies filles, même si il est un peu soupe au lait et si il aimerait bien que son ex copine (qui l’a trompé avec son meilleur ami) revienne à la maison.

Bref, un vampire que j’aime bien.

Et ce vampire va rencontre une jeune vampirette, Aspirine. Une vampire nouvelle génération qui se ballade avec une Ankh au cou et qui, malgré ses différences avec Fernand, va l’aimer dés le premier cou(p) d’oeil.

L’avis du Cyroul:

Il y a quelques années, quand on m’a offert cette BD, j’ai remercié (je suis poli) et je l’ai planqué sans l’ouvrir dans une vieille biblio poussiéreuse où je range les trucs que je peux pas jeter mais que je veux pas lire non plus.

Et puis, des fois, quand le vent de l’immobilisme mental souffle sur mon esprit, j’ouvre cette bibliothèque à la recherche de nouveautés. J’en ai ressorti ce premier album de Grand Vampire de Sfar et là, stupeur, stupéfaction, incrédulité.


Je déteste ce graphisme peint avec les pieds, et pourtant ce trait est génial et beaucoup plus complexe qu’on ne le croit aux premiers abords.

Je déteste les bobos parisiens qui font de la BD, et pourtant ce scénario est une mine d’intelligence et de phrases cultes et splendides (oserais-je poétique) et on a les mêmes goûts avec Sfar.

Je déteste qu’on raconte des histoires de vampires que j’aurais pu raconter moi même, sauf que je n’aurais jamais eu le talent d’en écrire une aussi bien.

Alors… J’adore.

Ce premier tome de grand Vampire est enchanteur. Beau, poétique, vampirique, humain, esthétique, etc… De plus c’est tellement rare d’avoir du Brassens en titre de BD.

Et Sfar ne me paie même pas pour dire tout ça…

Requiem

Publié à l’époque par le Cercle d’Etudes Vampiriques (devenu les [Editions de l’Oxymore->http://www.oxymore.com/] en 1999), Requiem était un excellent fanzine du vampire.

On y trouvait critiques de films, de livres, interviews d’écrivains, de dessinateurs, études très sérieuses, etc. On a pu notament y croiser beaucoup de références actuelles du monde vampirique.

Pour ceux qui n’étaient pas nés à cette époque, vous pouvez toujours [commander les Requiems qui vous manquent->http://www.oxymore.com/requiem.php4].

Joe

Si il y a une chose que j’adore c’est m’évader la nuit pour visiter Paris. Et si il y a un truc que j’adore encore plus, c’est grimper sur les toits de Paris. Alors grimper sur les toits de Paris la nuit, c’est vraiment mon sport préféré. Olivier Boiscommun doit adorer ça aussi, car Joe passe son temps à regarder la nuit sur son toit.

Cela nous donne lieu à de superbes et poétiques clichés d’un Paris embrumé et dissimulé sous un voile d’aquarelle.

Cette BD est belle, douce, lente. On peut certes dire qu’on repère ça et là de petites erreurs de dessin (Boiscommun était encore débutant), mais elles sont tellement minimes face à la douceur du traits et du scénario que ça en fait une BD plus que recommandable.

A noter que Joe revient dans l’excellent (et plus pro) album Halloween du même auteur. Cette fois il est déguisé en vampire. Déguisé uniquement, hein ?