Requiem est une très belle bande dessiné sur l’histoire d’un humain ressuscité vampire (tout stylé, avec beaucoup de classe et de charisme… évidement) dans un monde parallèle et futuriste où l’on rajeuni au lieu vieillir.
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Depuis les années 30, et son épanouissement tel que nous le connaissons aujourd’hui, le vampire est présent dans la Bande Dessinée, qu’elle soit humoristique ou d’horreur.
Que ses apparitions soient frango-belges, américaines (dans les comics book) ou orientales (dans les manwas et mangas), le vampire a toujours fait recette dans la BD, en tant que méchant comme dans le Dracula de Marv Wolfmann ou comme défenseur de l’humanité telle la superbe Vampirella.
Vampyr Draco Maleficus Imperator
L’ordre du Dragon noir fut créé en 1988 en Europe. La Hiérarchie de l’Ordre compte un chef suprême le Hiérophante, six ducs, dix huit comtes, soixante douze chevaliers, et cent quarante quatre soldats. Ces satanistes pratiquent la sorcellerie et la magie noire pour unir les énergies malfaisantes et diriger les êtres faibles.
Ainsi commence le missel de leur assemblée :
«Nous sommes nés dans la vieille europe, dans le froid et la nuit. Nous, sorciers, nous avons conservé tous les rites et toutes les croyances des anciens empires, vaincus par la médiocrité des religions monothéistes. Nous sommes les guerriers sombres, et nous devons détruire les civilisations pour reconstruire sur leurs ruines notre demeure éternelle. Nous vivons dans l’ombre, le désespoir et la haine. Nous portons le signe du loup, le signe du serpent et la croix noire inversée. AVE !»
En 1990, ce qu’autrefois on appelait “le mal des morts” réapparaît dans les campagnes, et les individu contaminés se cachent en bande dans les bois : des vampires, d’un nouveau genre, et aux pouvoirs plus humains. Ils apprennent ensemble le grand art du crime. On sait aujourd’hui que l’ordre du dragon noir avait maîtrisé l’art maudit du pacte avec les démons dans le but d’obtenir la vie éternelle, la puissance et la richesse, en contre partie duquel ils acceptaient d’être soumis à l’enfer en devenant des vampires.
Ce livre est l’histoire de deux d’entre eux Mélusine et Néron sur terre, et dans les paysages imaginaires des ténèbres.
Gabriel Delmas est l’auteur de “Vampyr Draco Maleficus Imperator” (éditions Carabas).
Très remarqué dès la parution de son premier album “Le psychopompe” (Delcourt), il est aussi l’auteur du gigantesque “Grangousiers” (carabas révolution) et le scénariste de la série “Totendom” (Les humanoïdes associés).
Anita Blake Guilty Pleasures
Les chasseuses de prime font recette. On l’avait vu avec Bouffy, mais voilà que l’on commence à se dire (dans les milieux qui sont autorisés à parler de pognon), qu’il serait bien de renouveler le genre…
… Alors on décide de s’intéresser à Anita Blake, le personnage de Laurell K Hamilton.
En attendant le film ou la série, on commence par adapter le roman en comics (pour les consommateurs qui ont du mal à lire, c’est vrai que c’est dur à comprendre tout ces alignements de mots qui forment des phrases, fiouuu), avec le style de comics en vogue à la fin des années 90 : nanas filiformes à gros lolos, mecs bodybuildés ou au contraire, tout plats pour sublimer leur côté féminin.
On rajoute des cheveux qui tombent en boucles sur des épaules d’albaaaaaâtre, des flingues partout, des poses à la con et hop, voilà un beau comics, bien marqueté pour les amateurs.
Anita Blake Vampire Hunter Guilty Pleasures #1 est lancé le 20 octobre 2006. Aux commandes, adaptation de Stacie M. Ritchie, illustration de Brett Booth, and publication par Dabel Brothers Productions (et Marvel, n’oublions pas le géant rouge plein de pognon).
Un carton…
Alors forcément, ils en ont lancé une autre version (on change la couv) en version limitée le 15 novembre 2006 puis encore une autre le 21 février 2007.
Et puis, ils ont décidé de rajouter un Handbook (guide) pour ceux qui veulent comprendre encore mieux le monde extraordinaire d’Anita Blake.
Quel talent les gars du marketing chez Marvel !…
Alors si vous aimez les chiantissimes aventures virgino-américaines d’Anita Blake (la pucelle nécromancienne-chasseuse de vampires-tueuse mais qui ne nique qu’après le mariage), vous aimerez sûrement ce comics book artificiel.
Par contre, si vous n’avez plus 14 ans et que vous avez décidé de rentrer dans l’âge adulte, ne perdez pas de temps avec ces mièvreries et lisez d’autres trucs (je vous conseille tous les comics book de Warren Ellis qui sont des merveilles qui vont vous faire changer votre perception du monde)…
Et pour ceux qui vraiment aiment Anita (il y en a, et des pas cons en plus), voilà quelques liens et dessins tirés de la série (qu’est ce que je ferais pas pour mes lecteurs moi) : les fond d’écrans tirés des couvertures du comics
Cupidon s’en fout
Fernand est un vampire.
Mais attention, pas un vulgaire vampire moderne à lunettes de soleil et poufs de luxe, non un véritable vampire à l’ancienne, avec gilet, cape, et oreilles pointues.
Un vampire qui aime la “vraie” musique (les Frères Jacques) et pas la techno à deux balles ou le trash punk métal inaudible.
Un vampire qui dort dans un cercueil à l’ancienne et pas dans un lit à baldaquin.
Un vampire qui est un peu peureux et n’aime pas tuer les gens (d’ailleurs il ne suce que d’une dent).
Mais un vampire qui aime les jolies filles, même si il est un peu soupe au lait et si il aimerait bien que son ex copine (qui l’a trompé avec son meilleur ami) revienne à la maison.
Bref, un vampire que j’aime bien.
Et ce vampire va rencontre une jeune vampirette, Aspirine. Une vampire nouvelle génération qui se ballade avec une Ankh au cou et qui, malgré ses différences avec Fernand, va l’aimer dés le premier cou(p) d’oeil.
L’avis du Cyroul:
Il y a quelques années, quand on m’a offert cette BD, j’ai remercié (je suis poli) et je l’ai planqué sans l’ouvrir dans une vieille biblio poussiéreuse où je range les trucs que je peux pas jeter mais que je veux pas lire non plus.
Et puis, des fois, quand le vent de l’immobilisme mental souffle sur mon esprit, j’ouvre cette bibliothèque à la recherche de nouveautés. J’en ai ressorti ce premier album de Grand Vampire de Sfar et là, stupeur, stupéfaction, incrédulité.
Je déteste ce graphisme peint avec les pieds, et pourtant ce trait est génial et beaucoup plus complexe qu’on ne le croit aux premiers abords.
Je déteste les bobos parisiens qui font de la BD, et pourtant ce scénario est une mine d’intelligence et de phrases cultes et splendides (oserais-je poétique) et on a les mêmes goûts avec Sfar.
Je déteste qu’on raconte des histoires de vampires que j’aurais pu raconter moi même, sauf que je n’aurais jamais eu le talent d’en écrire une aussi bien.
Alors… J’adore.
Ce premier tome de grand Vampire est enchanteur. Beau, poétique, vampirique, humain, esthétique, etc… De plus c’est tellement rare d’avoir du Brassens en titre de BD.
Et Sfar ne me paie même pas pour dire tout ça…
Blood Alone
Tome 1
Malgré son apparence fragile et sa grande timidité, la petite Misaki est en réalité un vampire. Elle vit chez Kuroe, un écrivain fauché dont elle est secrètement amoureuse.
Ensemble, ils recherchent leur ennemi juré, un redoutable vampire qui a assassiné le père de l’un et la sœur de l’autre…
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Tome 2
Sly confie à Kuroe une mission périlleuse qui l’oblige à assurer la protection d’un ex-tueur.
Ce dernier est poursuivi par l’Insigrad Sparda, un redoutable groupe d’assassins qui veut à tout prix
l’empêcher de passer aux aveux…
Vampires
On remarquera tout d’abord que les vampires se rapprochent plus du loup-garou dans ce manga.
Tezuka nous entraîne dans une fable écologique ou les “animaux” domineront la terre.
L’histoire met en scène Toppei de la tribu des vampires, qui est capable de se transformer en loup. Tous les vampires se transforment en animaux. Toppei tente de les arrêter avec l’aide du président d’un studio d’animation… Osamu Tezuka.
On croise tout au long du manga quelques personnages connus (un certain Frankenstein, un Dracula). Le graphisme est très proche de Metropolis et certains personnages sont même équivalents (le vieil enquêteur notamment).
Don Dracula
Le comte Dracula quitte sa Transylvanie natale pour rejoindre Tokyo, accompagné de Chocolat, sa petite fille et d’Igor son fidèle serviteur.
Mais le Comte est un vampire et il doit se nourrir. Seulement c’est aussi un gaffeur alors il se retrouve toujours dans des situations incroyables. Sans oublier le professeur Hellsing, son ennemi juré, qui le traque continuellement malgré ses violentes crises d’hémorroïdes !
A tokyo, ville moderne par excellence, où les vampires ne sont que superstitions, le duel entre Hellsing et Dracula va de nouveau avoir lieu…
Hellsing – Ultimate
Personnages :
La première partie est commune à la fois au manga, à l’anime, et aux OAV. On y présente les différents personnages :
Integra willgates Hellsing :
Elle hérite de son père un manoir, un vampire serviteur et le devoir de protéger l’Angleterre contre toute agression surnaturelle (le plus souvent des vampires bien sur, mais on trouve quelques canis lupus lupus), elle préside ainsi les chevaliers protestants de Hellsing et gère les conflits avec le vatican. Elle s’appuie sur deux cartes maîtresses dans son combat; Alucard (le vampire de la téci) et Walter un majordome/intendant.
Alucard : Pour ceux qui n’ont pas reconnut le personnage (a qui je déconseille un test de QI) la solution est clairement montré a la fin de l’anime. Capturé par Abraham Hellsing qui l’a utilisé pour combattre les vampires, il reste au service d’Integra dans l’espoir de trouver chaque jours un combattant plus fort que lui. Il infante une jeune vierge Victoria Celas.
Il porte au combat deux énormes pistolets que seul lui peut porter et invoque les pouvoirs classiques des vampires (loups, brume, chauves souris etc.).
Walter : l’ange de la mort, le mystérieux majordome aussi doué pour le thé que pour découper les vampires a l’aides de ses gants spéciaux qui tissent des toiles. Il est armurier et conçoit les armes pour l’organisation.
Alexander Anderson : Paladin de la XIIIeme section Iscariote des forces du Pape il est sans aucun doute l’ennemi le plus féroce que Alucard combat et un chasseur très efficace de vampires se battant à l’aide de baïonnettes sacré et de pages de la bible.
Victoria Celas(ou Selas selon les traductions on voit un peu de tout) : Infant de Alucard elle apprend tout de lui. Si on ne peut que constater son inefficacité dans l’anime elle prend toute son importance dans le manga en devenant un véritable vampire (de façon originale). Elle apporte la mort aux ennemis de l’Angleterre a l’aide d’un Canon de Tank portable (plus ou moins 🙂 )
Autres supports :
– Les OAV sont les adaptations du manga (et reprenne les scènes cultes de l’anime) ils sortent en ce moment même en France (donc je ne me base pour ce commentaire que sur le premier et la bande d’annonce). Les infos viendront donc au fur et a mesure.
– L’anime va être le sujet d’un prochain article a noter qu’il est le premier support de Hellsing a être paru en France avec ses 13 épisodes. Apres les premiers épisodes de présentation l’anime raconte principalement le combat entre Alucard et Incognito (vampire très ressemblant aux vampires de Seth du monde des ténèbres)
– Soundtrack, elle mérite a elle seule un commentaire tant elle est de qualité, disponible en deux CD en import. Elle mélange rock, jazz, musique d’horreur.
Durham Red
Statut : Vampire mutant. Agent de recherche et de destruction. Statut matrimonial : veuve.
Date : 2182
Motivation : le sang
Armement : Dents. Blaster multi-coups à commande vocale shreck NOS-4-R2. Grenade temporelle. Blaster à particules et/ou laser. Vibro-sabre.
Caractéristiques : Durham red est dotée de grandes canines et a besoin d’une dose quotidienne de sang. Mais elle est insensible aux calamités traditionnelles qui sont le lot des vampires. Ni la lumière, ni les croix ne peuvent rien contre elle, et elle raffole de l’ail.
Préférences : Groupe O, rhésus indifférent.
Auteurs :
Peter Hogan (scénariste) travaille beaucoup pour les hebdomadaires anglais 2000 AD et Dredd Megazine, mais depuis quelques années, il fournit aussi réguilièrement en scénarios des éditeurs américains.
Marc Harrison (dessinateur) réalise ici sa première grande série en couleur directe.
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Vampirella
Historique
La jolie Vampirella (dessinées magnifiquement par Tom Sutton puis José Gonzales, et moins magnifiquement par Tom Sniegoski) venue de la planète Draculon a trouvé le jour aux States avant d’avoir son propre magazine en France.
On y trouvait notamment des signatures prestigieuses comme Neal Adams, Reed Crandall, Bily Graham ou Richard Corben…
En français : on trouve aujourd’hui assez facilement les trois volumes des aventures de Vampirella suivants :
Morsure du Cyroul
Les couvertures sont hyper-sexy et les dessins de José Gonzales et Tom Sutton sont vraiment magnifiques, mais on a souvent du mal à se passionner pour la vampirette en string tellement les scenari ressemblent à Martine à la plage : “Oh Adam chéri, c’est horrible, un méchant. Vite, empêchons le de nuir !” Quel gâchis…