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She wants revenge, nettoyeur de Twilight

return_of_the_vampire_by_presterjohn1-d4e36niSalut les vampires,

Ca devait faire 5 ans que je n’avais pas écrit sur ce blog. Manque d’inspiration, désaffection du vampire, surexploité par Hollywood et la littérature cheap (l’insupportable bit-lit), et beaucoup d’autres choses à faire (j’ai une vie, la nuit et le jour au fond de mon caveau).

Mais voilà, depuis quelques mois, je recommence à voir de plus en plus de productions de qualité autour des créatures de la nuit. Que ce soit dans la forme ou le fond, le vampire revient peu à peu de la tombe de normalité et d’insignifiance où l’avait propulsé Stephenie Meyer et son Twilight.

Il faut croire que la société avait besoin de cet oubli lénifiant, de ces vampires sans crocs (et sans bites) et de ces héroïnes faibles sans formes. Peut-être que le vampire avait besoin d’une pause. Car le revoilà plus sensuel et provocateur que jamais.

Montez le son et matez vous donc ces clips du très bon groupe She wants revenge et dites moi si le vampire n’est pas revenu.

et si vous en voulez encore, un très bel hommage aux Prédateurs de Tony Scott. She wants revenge aime Bauhaus. Alors j’aime She wants revenge.

Du très bon son qui tire la chasse sur la période sombre Twilight.
Moi en tous les cas, ça me fait pousser les crocs, pas vous ?

La reine des damnés

reine_damnes_1 Cette adaptation cinématographique prend la suite du brillantissime “Entretien avec un vampire” réalisé alors par Neil Jordan. Un deuxième volet dès lors très attendu au 7ème art par toutes les âmes mortelles fascinées par les aventures et les mésaventures des saigneurs nocturnes peuplant l’univers fertile de leur chère instigatrice, la talentueuse Anne Rice.

Pour l’accomplissement de cette œuvre en salles obscures, c’est le réalisateur Australien Michael Rymer qui tient les commandes.

A souligner un événement marquant pour la fin du tournage : la disparition d’Aaliyah incarnant la sublime reine Akasha ; bien triste symbole prémonitoire tombant tel un linceul sur l’équipe du film honorant la mémoire de la jeune comédienne.reine_damnes_1b

Quant à l’œuvre en elle-même, on peut admirer l’esthétisme soigné et grandiloquent des décors, fidèle à l’univers transmis par l’imaginaire fantasque d’Anne Rice. Toute une panoplie de costumes somptueux à tomber drape les sexy protagonistes qui semblent parfaitement à l’aise dans leur peau d’immortels. Il émane de l’atmosphère de « la Reine des damnés » un érotisme du tonnerre très communicatif et typique au mythe vampirique.

reine_damnes_2Le tout agrémenté d’une bande son explosive, écrite d’un côté par Jonathan H. Davis du groupe Korn,  et de l’autre par une figure célèbre de la scène gothique underground, le révérend Marilyn Manson. Les fans n’ont pas dû s’y tromper car ce dernier a généreusement prêté sa voix d’outre tombe à ce cher Lestat, interprété cette fois par l’acteur irlandais Stuart Townsend.

A ce sujet, l’on peut se sentir en proie à un vent nostalgique si l’on en vient à comparer le Lestat incarné dans “Entretien avec un Vampire” par Tom Cruise. Non pas que l’interprétation du jeune Stuart Townsend ne soit pas à la hauteur du rôle, ô que non !

Mais ce revirement scénaristique semble sans doute déplacé si l’on considère les aspirations des fans de la chronique. C’est peut-être l’ultime déception notée suite à ce deuxième volet adapté au cinéma. Oui, on peut certes se prendre à déplorer un instant la présence du brillant Lestat-Cruise, dont le charisme irremplaçable a marqué au fer rouge les esprits depuis sa prestation dans « Entretien avec un vampire ».

En revanche, on essaie de ne pas trop songer à ce regret tenaillant durant le visionnage de la Reine des damnés. On se prend de bonne foi au jeu de la relève et Stuart Townsend y contribue habilement, par sa plastique et son charme très Jim Morrisonien, le défunt leader des Doors. Habité certainement par la responsabilité suscitée par un tel rôle, l’acteur offre ici un jeu des plus sensuels, s’appropriant  gracieusement son Lestat d’une manière magnétique relativement convaincante à l’écran. Ce qui aboutit à un résultat honnêtement très Rock’n Roll ! On retrouve dans son personnage toute la séduction, l’arrogance teintée d’innocence du Lestat originel, ainsi que sa prédation presque pardonnable. Finalement, on découvre avec plaisir que sa vampire-attitude n’a rien à envier à ce dernier.

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La présence juvénile de la jolie et attachante Marguerite Moreau dépose sa griffe avec brio en rivalisant avec la présom-ptueuse, mais prestigieuse reine des damnés. Il apparaît troublant de voir cette angélique dulcinée se perdre avec délice dans les tourbillons cruels et magnifiques de l’amour immortel.

L’acteur français Vincent Perez tire lui aussi son épingle du jeu au cœur de cette production en incarnant de manière surprenante et efficace, le dandy mentor déchu de Lestat.reine_damnes_6

A la lumière de ma sombre mémoire, j’ai noté quelques scènes d’anthologie vampirique telle la bataille scénique pleine d’humour, moment d’action théâtrale à souhait ponctué d’euphorie naïve du public mortel, devant un Lestat “Rock Star” déchaîné. A noter aussi toute une kyrielle d’effets spéciaux très réussis, sans oublier quelques scènes d’un érotisme sauvage savamment orchestrées.

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Toutefois, j’ai relevé quelques lenteurs pouvant tendre le spectateur vers une certaine perplexité malgré son envie presque hypnotique d’aller jusqu’au bout du film. Celui-ci demeure néanmoins des plus divertissants si l’on oublie les évocations nostalgiques en hommage à un Lestat-Cruise qui a abandonné le navire Rice pour on ne sait quelle nébuleuse raison.

Malgré un dénouement qui peut laisser le spectateur dans un état de flottement un brin prévisible du genre : “ils furent heureux et eurent beaucoup de petits vampires”, ce second volet cinématographique de la Chronique des vampires s’avère des plus distrayants aux yeux des “accrocs” à la filmographie rendant honneur au mythe.

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Au final, la Reine des Damnés produit l’effet d’un long clip promotionnel envoûtant qui donnerait grave envie d’assister à un concert Lestatien ! Une sorte de billet doux et endiablé pour l’enfer. En tout cas, si une maxime s’attribuait à ce film, elle s’intitulerait peut-être malicieusement : dur dur d’être un vampire sous les feux de la rampe ! ^__^

Vamps : J Pop

VAMPSLe Japon, ses mangas, sa culture ancestrale, sa folie étouffée dans un système rigide.. et pourtant quelles évasions de sa jeunesse !

La J Pop (ou Rock) n’est pas en reste sur tout ce qui touche au vampirisme ! … Plusieurs groupes sont fascinés par ce mouvement, et tout y est poussé à l’extrême…
Ah… j’adore le Japon….

voici l’un des groupes que j’affectionne Vamps qui interprète Love Addict.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=C_UHr8MUggY[/youtube]

Your best nightmare

London After Midnight
London After Midnight

Long after midnight, on a night like this
I’d sit by my blacklight and dream of your kiss
pulsating music filled my room and my head
and I dreamed what it’d be like to have you in my bed

I’m your best nightmare

And then it happened, you were in my arms
your lips on my throat- your hands on my, on my…
two bodies together the intimate sin
the pain and the pleasure could do mortals in
how could you know what I’m thinking of
to me lust can be as beautiful as love
here tonight, your pure heart and soul
untainted passion should have no control

She asked me if I…
I told her the truth
I said “I’m sorry it takes me longer than you”
she smiled and blushed and continued to grind
and promised to make me go out of my mind

returning her promise she came to a halt
licking my lips I tasted her salt
then she sat up and gasped and clutched at her breast
I thought she was coming- I’d never have guessed that
as she grew pale, as white as a flower
she collapsed to the floor and was dead in an hour.

I’m your best nightmare

SONGWRITER : SEAN BRENNAN (London After Midnight)

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Musique !

Ecoutez ça en lisant l’article :

L’autre jour, j’ai lu un article sur un nouveau magazine de “djeuns” branchés. Oui, vous savez, un truc super tendance, avec peu de texte et beaucoup d’images. Une sorte de fanzine de potache mais avec énormément de budget et de filles à poil dedans (un peu comme FHM).

Le truc s’appelait VICE et c’était son premier numéro. Une exportation d’un mag allemand, avec des filles, de la musique et des tendances.

Perso, j’aime bien lire les premiers numéros des magazines, ça donne le ton. Les contributeurs (je ne vais pas les appeler journalistes, faut pas déconner non plus), mettent tout ce qu’ils peuvent dans les articles pour essayer de dépasser ce premier numéro et faire venir les annonceurs. Habituellement les premiers numéros son frais, déterminés, encore un peu naïfs et jeunes, mais volontaires. Ils en veulent.

Et là, dans ce magazine, voilà t’y pas qu’on découvre un article sur les musiciens «groupes séminaux» : 10 groupes que personne n’a jamais écouté. Et que trouve t’on dans cet « article » : Siouxie, Bauhaus, Sisters of Mercy, Sonic Youth, Brian Eno, The Beatles ( ?), The Swans, etc.

Je lis l’article concernant Bauhaus : “Le vieux punk anglais, c’était cool à voir (sic…) mais personne n’a entendu parlé de la moitié de ces trucs. Tu vois le super morceaux de Bauhaus ? Celui où le mec fait « « Weeraaaaw eawww » » avant le deuxième refrain ? Moi non plus. La vérité c’est que tous ces groupes sont une bande de coiffeurs sans talents avec des fermetures éclairs sur leur pantalon“.

Oh putain… Une bande de coiffeurs sans talents… Personne n’a entendu parlé de la moitié de ces trucs… Oh putain…

D’un coup je me rends compte : je suis vieux. Je suis un vieux, j’écoute de la musique de vieux.tumblr_n96n7tSept1sv2ktho1_500

Mais bon, je m’en doutais déjà un peu, car j’avais une intense préférence pour la littérature de vieux (comprenez plus de 15 ans) et le cinéma de vieux (plus de 20 ans).

Et maintenant un petit jeune qui doit s’écouter de l’electro boum-boum toute la journée vient me replonger la tête dans ma néophobie en me disant que j’écoute de la musique de merde depuis 20 ans. Il le sait, lui, car il écrit dans un journal branché et moderne.
Ce musicologue affirmé (tiens, ça rime avec mycologue) l’a dit : les fondements du batcave, c’est de la merde. Les jeunes n’en écoutent pas.

Pourtant je connais beaucoup de jeunes (plus jeunes que moi) qui adorent le batcave. Certains sont même musiciens, d’autre font même de vraies études de musique.

Alors cela signifie t’il que l’auteur de l’article est un gros égocentrique qui pense connaître la musique en n’ayant qu’une vague notion de la diversité de celle-ci ? Mais alors cela signifie t’il que VICE Magazine, n’est qu’un magazine qui se la pète en essayant d’être transgressif ? Que VICE Magazine n’est qu’un fanzine fait par des amateurs avec un peu de budget et beaucoup de marketing?

On va dire que oui.

Donc dans les 10 magazines à ne jamais lire (sous peine de s’aplatir le front), je vous propose donc VICE Magazine : “les fanzines c’est cool à voir, mais personne ne peut lire un truc aussi minable. Tu vois « la tête à toto », le fanzine des jeunes de l’association de la saucisse de Toulouse ? Ben c’est le même genre de commentaires. Creux et provoquant. Illisible donc.”

Et si vous avez aimé la playlist du haut de la page, alors vous n’aimerez pas VICE Magazine…

Bon, ok, je leur taille un costard à Vice Magazine. Mais 1/ je n’aime pas les mauvais, et 2/ c’est mon anniversaire aujourd’hui et je n’aime pas qu’on me rappelle que je suis vieux. Ca me rend hargneux ! Tant pis pour eux !

Rap tout – Les Inconnus

Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus (les Inconnus) nous campent 3 vampires avides de pognon. De là à dire que l’état nous pompe, il n’y a qu’un pas, joyeusement franchi. Le clip pour ceux qui veulent se rappeler les images.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=at3Mnw1kjSg[/youtube]

Salut mec, ça va, tu vas bien
On se présente, mais non tu connais déjà
On est là pour te pomper
inconnus rap toutT’imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer ton flouze
Ton oseille
Ton pognon
Ton pèze
Ton fric
Ton blé
Tes économies
Tes sous
Ton salaire
Tes bénefs
Tes bas de laine
Tout ce qui traîne
C’que tu as sué de ton front

On te le sucera jusqu’au fond
On est là partout
Même quand tu joues
Pauvre idiot, on est là partout
Le loto, c’est nous
Le bingo, c’est nous
Le tiercé, le quarté , le quinté
C’est encore nous
Le quinté plus, on te re-suce

Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout

T’a pensé à payer ta
Taxe foncière
Taxe immobilière
Taxe professionnelle
Taxe sur le personnel
Taxe d’apprentissage
Taxe si t’es pas sage
Taxe sur tout ce qui bouge
Sur tes clopes et sur ton rouge
Sur tes cachets d’aspirine
Sur ta vodka, sur ton gin ah ! ah !
Majorations relevées
Vignettes et timbres fiscaux
Cartes grises et assurance auto
PV droit d’immatriculation
Crache, crache
Essence, péage, héritage, partage, ménage, concubinage
On est là à tous les étages

(refrain)

Je t’offre un pot !
Et oui un pot
Impôts fiscaux
Impôts locaux
Impôts directs
Et indirects
Impôts fonciers
Impôts rentiers
Impôts sur les grandes fortunes
Impôts même si t’as pas de tunes
Impôts sécheresse
Impôts richesse
Impôts nouveaux
Impôts rétros
Impôts recto
Impôts verso
Impôts sur le revenu
Impôts sur les revenants

(refrain)

Penses à nous, penses à nous
Tu sais ce que ça veut dire IFA
Impôts forfaitaire annuel
C’est moi qui l’ai inventé
Cotisation supplémentaire de 0,1%
Contribution sociale de solidarité
Attends, attends, c’est pas fini
Majorations, relevés
Charges sociales et plus value
Cotisation pré-retraite
T’as pensé à payer la
Taxe foncière
Taxe immobilière
Taxe professionnelle
Taxe sur le personnel

On est là pour te pomper
T’imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer tout ton flouze
To oseille
Ton pognon
Ton pèze
Ton fric
Ton blé
Tes biftons
Tes ronds
Tes actions
Tes sicav
Ton liquide
Tes pourliches
Ton salaire
Tes bénefs
Tes magots
Tes lingots
Tes napos
Tes bas de laine
Tout ce qui traîne
Ce que t’as sué de ton front
On va t’le sucer jusqu’au fond

(refrain, oui, encore…)

Salut !TVA bien !
Toi qui croyais gagner dans l’ombre
Tu vas te retrouver avec un prélèvement sans gain

(refrain, une dernière fois)

Nous comprenons votre douleur
C’est une triste disparition
Mais dans votre malheur
N’oubliez pas de régler vos droits de succession

Au nom du père, du fisc, du cent pour cif.

Siouxsie

siouxie_nails-ae8e0Oui Bauhaus, musique vampirique… Mais… nan y’a un point où ça coince… Elles sont où dans Bauhaus les envoûtantes et sensuelles vampires ? Hein ?

Ah bah oui, j’ai du mal à imaginer une Zsuzsanna, une Pandora, une Erzebet, une Carmilla… en entendant la voix de Peter Murphy! 😉 Et puis, pour représenter le vampirisme féminin à l’état pur, il nous faudrait une musique un peu moins carrée, plus aérienne, avec une touche de malice féminine! 😉

Encore une fois, désolée, Dead Can Dance n’est pas une bonne réponse… La vampire a du caractère, elle est perfide, manipulatrice, terrible… Bref, Dead Can Dance ça colle pas… Il nous faut une voix qui ondule avec subtilité, comme les chants envoûtants des sirènes, un peu caractériel aussi, mélancolique… Bref une voix pouvant exprimer une multitude de sentiments, symbolisant toute sa complexité… Il faudrait des thèmes proches des vampires, comme le thème de la mort, de la femme, de la séduction, du désir et de la passion, du mal-être, et de la manipulation…
Une guitare torturée, aérienne et plaintive. Un son de basse bien sombre et coulant. Une batterie légère, mais nerveuse… En même temps une musique inspirant l’insouciance et l’excès, les crises d’hystérie typiquement féminines… et bien-sûr l’envoûtement typiquement féminin, et qu’on retrouve seulement en petites doses dans Bauhaus

Et qui d’autre que Siouxsie Sioux pourrait se réclamer de l’héritage de la vampire ? J’ai beau chercher dans mes quelques connaissances, je ne vois pas une musique avec une chanteuse qui m’inspire l’atmosphère, l’univers des vampires à part Siouxsie and the Banshees… A la simple écoute, je suis comme propulsée dans ce monde complètement intemporel et envoûtant… Je ne pense pas qu’ils se réclament de cette culture vampirique, mais à multiples reprises, on peut entendre des chansons traitant plus ou moins ce thème (la plus récente serait sûrement “Double Life”, d’autres chansons de “Juju” pourrait très bien s’y prêter également…), et la musique s’y prête parfaitement…

Bref à découvrir absolument si vous ne connaissez pas déjà! 😉

DISCOGRAPHIE

Siouxsie-and-the-BansheesAlbums :

  • The Scream (1978)
  • Join Hands (1979)
  • Kaleidoscope (1980)
  • Juju (1981)
  • A Kiss In A Dreamhouse (1982)
  • Hyaena (1984)
  • Through The Looking Glass (1987)
  • Peepshow (1988)
  • Superstition (1991)
  • The Rapture (1995)
  • Hybrides (1999)
  • Hai (2003) + les albums de The Creatures : le couple Siouxsie/Budgie, et les solos de Steven Severin…)

Lives Albums :

  • Nocturne (1983, avec Robert Smith ! 😉
  • The Peel Sessions (1987)

Compilations :

  • Once Upon A Time/The Singles (1981)
  • Tinderbox (1986, unreleased)
  • Twice Upon A Time/The Singles (1992)

Vidéos :

  • Once Upon A Time/The Videos (1981)
  • Nocturne (1983, toujours avec Robert Smith ! 😉
  • Twice Upon A Time/The Videos (1992)