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Nous sommes la nuit (2010)

J’avais quelques appréhensions et je l’ai enfin visionné !
Eh bien je dois dire que j’ai bien aimé cette version vampirique à la sauce “Osez le féminisme !”
C’est cruel, ça pétille de sentiments inassouvis, de destins tourmentés genre “pas si cool d’être un vampire”…
Dans “Nous sommes la nuit”, le “vilain” soleil détruit toujours le vampire à l’exception de son coucher – même ; romantique, l’astuce !
Et j’ai adoré aussi la morsure fatale uniquement montrée dans une glace. La transformation ici est toujours aussi violente, spasmodique et j’en passe et des douleurs !
Dans cette version dentue, les vampires sont aussi en voie de disparition mais n’ont pas de WWF pour leur venir en aide, arf ! Ou plutôt de World DeadLife Fund !
Certains parlent de ce film comme une sorte de remake mordant de “Sex and the city” à la Germanique (ce qui m’a fait marrer, certes et c’est pas faux mais ce n’est pas cet aspect qui m’a le plus intéressée dans ce film bien plaisant & très pêchu). Et puis, un bon point : la musique.
Ouais, ils ont du pur son techno qui pète, ces allemands, mais bien sûr il faut aimer la techno, les nanas qui “en ont” mais qui gardent un côté girly, qui friment en lamborghini ! Autre bon point à mon sens, le film met bien l’accent sur la détresse viscérale d’être (ou de se muer) en vampire, malgré tous les avantages que cela comporte aussi.
Et je n’oublie pas la belle gueule masculine touchante de “Nous sommes la nuit” en la personne de Max Riemelt qui incarne l’inspecteur amoureux Tom Serner.
Ok, son histoire d’amour avec la jeune et mignonnette délinquante Lena Bach, vilain petit canard mué en cygne noir (jouée par Karoline Herfurth) peut manquer de crédibilité aux yeux de certain-e-s voire leur sembler mièvre comme je l’ai lu dans une critique. Le flic et la vampire, le flic qui finira (on peut l’imaginer vu la tournure des faits) par goûter à la morsure fatale et ils s’aimeront éternellement mais préféreront sans doute à raison éviter d’engendrer des enfants qui vivront le même calvaire… Oui, parce qu’être un vampire, je le répète, ça fait bobo, même quand le coeur a stoppé sa course ! Et puis, on le voit ici, même les vampires se suicident… Belle journée pour mourir, par un beau coucher de soleil…^^

Un joli casting mais j’ai eu un faible pour Charlotte, ex actrice ratée de films muets restée bloquée aux années folles, ce qui lui donne un charme irrésistible, son joli nez toujours ou presque plongé dans un bouquin et pour laquelle la voie vampire a amplifié sa profonde dépression. Sacrée Charlotte qui écrase parfois ses clopes d’une façon singulière (l’effet est imparable surtout pour clouer le bec à un mortel !)
Et puis il y a aussi, évidemment, la cougar saphique, leader implacable, Louise, (Nina Hoss) distille son charme aussi, bien entendu, tout comme la techno girl excitée, hystérique voire sous acides, Nora (Anna Fischer).

 

Les Radley, de Matt Haig

Peter et Helen, couple de vampires quarantenaires, parents de deux adolescents, tentent de sauver les apparences d’une vie « normale » et se retrouvent pris au piège d’un quotidien sans surprises et sans saveurs, dans le décor bourgeois d’un paisible village britannique.
Luttant contre leur addiction au sang, ils ont fait vœu d’abstinence et cachent tant bien que mal la honteuse vérité, y compris à leurs propres enfants.

Lui, médecin, elle, femme au foyer, ils possèdent une jolie maison, entretiennent de bons rapports avec leurs voisins, s’efforcent d’avoir des activités sociales, essayant de coller au plus près du cliché de la famille de classe moyenne sans problèmes.

Vivant dans le déni, rongés par des  frustrations exacerbées, ce fragile équilibre ne va pas tarder à voler en éclats. Un événement inattendu et la réapparition du frère de Peter dans leur vie vont faire tomber les masques, révéler les fêlures et les secrets de la famille Radley.

« Nous appartenons à la classe moyenne. Nous sommes britanniques. Nous avons le refoulement dans le sang. » témoigne un des personnages de Matt Haig. Entre roman fantastique, policier et chronique sociale, l’auteur transgresse les genres et utilise le thème du vampirisme comme métaphore. Sous couvert d’une trame fantastique, il prend la liberté d’explorer les dysfonctionnements de la famille moderne, et de traiter des problèmes de couple (l’adultère, la crise de la quarantaine, la perte de désir…) et ceux liés à l’adolescence (recherche d’identité, émancipation…).

« Vampires are the perfect metaphor for everything that puts pressure on family life, all the lusts and secret desires. » – Matt Haig

Bien qu’il comporte parfois quelques longueurs, il s’agit d’un roman à la fois sombre et drôle, dont l’écriture est fluide et les personnages attachants. Et au-delà, il donne une perspective intéressante car différente du roman de genre classique.

Pour plus d’infos, retrouvez les Radley sur Facebook.
Les Radley, de Matt Haig, paru aux éditions Albin Michel le 1er octobre 2010

Trailer de 30 Days of Night: Dark Days

Vous avez aimé le film 30 days of night ? (moi non, mais Ashton Kushter Josh Hartnett ne m’impressionne pas vraiment, au contraire). Et bien voilà la suite, 30 Days of Night: Dark Days, tirée du comics book de Steve Niles (Steve Niles qui a d’ailleurs co-écrit le scénario).

Dans les acteurs, on retrouvera Diora Baird (entraperçue dans Star Trek reborn).

Sortie prévue le 5 Octobre (2010) aux US.

TrueBlood, coming-out vampirique

true_blood_01TRUEBLOOD

Coming Out Vampirique

“Real Blood is for suckers”
[slogan inscrit sur les bouteilles de TruBlood]


Dans l’univers des vampires addicts, il est un fait aujourd’hui indéniable : le truculent Trueblood d’Alan Ball s’impose en la matière comme une série d’une originalité évidente et une référence incontournable. Le mythe de nos amis dentus se voit ici énergiquement et astucieusement renouvelé, apportant ainsi du sang nouveau pour le pur

bonheur de ses nombreux adeptes soucieux de ne pas voir s’essouffler leurs potes à crocs.

Avec Trueblood, on est effectivement loin de “Buffy contre les vampires”, série télévisuelle culte pour ados des 90′ certes divertissante, dans laquelle les humains mortels mènent un combat anti-vampirique incessant.

Dans TrueBlood, bien plus trash en raison notamment d’effets gores réalistes, bontemps_panneauet à Bon Temps, petite ville au demeurant paisible situé en Louisiane, les vampires peuvent, s’ils le souhaitent, s’intégrer à la population humaine sans que cette dernière ne lui serve automatiquement de garde-manger. Grâce à l’innovation ô combien novatrice du Trublood japonais, ce fameux sang synthétique se déclinant dans tous les groupes sanguins mortels, nos amis vampires prennent l’apéro au beau milieu des habitants de Bon Temps. Ce qui est d’autant plus instructif au cœur de cette micro société américaine où tous les bas instincts sont sociologiquement représentés, c’est qu’il existe encore un apartheid… des vampires cette fois-ci. Le coming-out de nos amis dentus n’est donc pas une affaire de tout repos car l’intolérance, voire la bêtise, fait autant rage chez les humains que chez les incorruptibles immortels qui se refusent encore à “non vivre” parmi ces mortels qui les sookie_merlottesrejettent. Bill, singulièrement le brave vampire de Sookie, la jeune serveuse télépathe du Merlotte’s, en fera les frais. Et ce n’est pas pour rien non plus qu’une ligue de protection des vampires a été créée dans Trueblood pour défendre leurs droits en politique.

Cette série géniale chahute bien entendu le puritanisme excessif d’une Amérique qui vacille, lors de l’arrivée à Bon Temps de créatures telles la charismatique Maryann, une Ménade fort jouisseuse, à la solde du Dieu Dionysos. La part obscure des habitants de la petite bourgade de Louisianne se verra ainsi exacerbée ; fait traité encore une fois avec un humour incisif on ne peut plus irrésistible. Ainsi, les vils secrets familiaux seront déterrés des esprits violés, tout comme les fantasmes les plus enfouis mis en lumière par la magie noire de Maryann, impitoyable démone qui se repaît allègrement de cette part d’ombre humaine exhumée. Mais peut-on l’en blâmer, finalement ? Sans aller jusqu’à la faire rembourser par la sécu (qui n’existe même pas aux USA comme chacun sait !), la démone rend peut-être service niveau révélateur de vérité instantanée. Enfin, ceci est surtout valable pour ceux qui ne sont pas envoûtés, car il faut dire que les pauvres victimes de ces charmes maléfiques se réveilleront surtout avec l’impression d’avoir vécu une bonne grosse cuite.

La déferlante à Bon Temps du pouvoir de Maryann entraîne ainsi dans la maryanneliesse hypnotique presque générale des rituels orgiaques, de la magie vaudou et autres “joyeusetés” telles que le meurtre, la mutilation, la goinfrerie et j’en passe et des meilleures. Malgré la situation plutôt dramatique, le spectateur (sadique un poil, sans doute ? Osez dire le contraire, cher lecteur !) s’en donne à cœur joie car le tout est mené tambour battant avec un humour décidément plus que désopilant. Les dialogues et les réparties sont frappants et les personnages, même ceux dits secondaires, très attrayants. Et puis, bien sûr, l’aura manichéenne ne manque pas d’agir puisque, outre les diverses créatures mythologiques évoluant dans Trueblood, deux communautés vampiriques s’affrontent éternellement. Il y a ceux qui, à l’instar de Bill, veulent s’intégrer aux humains, et les tueurs instinctifs qui considèrent les mortels comme des casse-croûte. On pourrait presque imaginer une Vampire-Pride pour les premiers tandis que les seconds se regrouperaient en ghettos guerriers, méprisant par là même ceux qui s’adaptent, voire, qui osent aimer les mortels.

Il est aussi cependant très intéressant de noter l’ode multiraciale imprégnant la série qui démontre encore une fois que la discrimination existe toujours, quelles que soient les créatures présentes sur cette bonne vieille planète Terre.

Le microcosme de Bon Temps révèle aussi un dealer d’un nouveau genre sous le joug même d’une figure importante de la clique vampirique, le chérif Eric. Le dealer mortel du “V”, le jus de vampire, est incarné brillamment par un gay noir des plus irrésistibles et touchants, Lafayette, cuisinier du Merlotte’s. Chapeau bas également pour l’idée du donneur vampire volontaire attitré qui se fait pomper le “V” en échange d’un peu de compagnie.

Les vampires seraient-ils donc des humains comme les autres ? A Bon Temps, on peut s’en approcher en tout cas.

Au sein de TrueBlood, on note évidemment que l’Amérique profonde en prend pour son grade, écorchée par le réalisateur.

Il y a aussi un personnage vampire très troublant parmi le clan évoluant dans la série, il s’agit de Godric. Respecté et très puissant dans sa communauté, il fait pratiquement figure d’une sorte de Dalaï Lama vampire vénéré comme le messie, encore bien plus vieux que Jésus-Christ himself, c’est dire !

sookiebilltrue_bloodTrueBlood, c’est aussi bien entendu une ardente histoire d’amour entre la jolie Sookie et le ténébreux Bill qui, à l’instar d’une Buffy et d’un Angel, se battront pour gérer au mieux leurs “différences” face à un monde hostile et toujours discriminant.

En plus de l’idée de génie relative à l’invention du sang synthétique Trublood qui a multiplié ainsi dans le pays les bars, pubs et autres hôtels dédiés au confort de la clientèle vampirique, j’ai adoré, entre autres, le joli coup du cercueil “Samsonite” de voyage à l’effigie de la compagnie vampire “Anubis Air”. Notons aussi le palace éclairé à la lumière artificielle dont sont privés nos amis vampires, un bijou créé tout spécialement pour  la pétillante et joueuse, mais non moins puissante, reine pin-up des vampires, Sophie-Anne, interprétée par Evan_Rachel_Wood_True_Blood1Evan Rachel Wood, la nouvelle muse de Marilyn Manson, pour le clin d’œil potin.

Parmi les personnages principaux, j’ai eu une tendresse particulière pour Sam Merlotte’s, joué par le séduisant Sam Trammell. Ce métamorphe canin muté dans le secret de sa vraie nature et amoureux fou ultra protecteur de Sookie est véritablement attachant. La jolie blonde télépathe peut sembler mièvre au départ mais on découvre son fort tempérament au gré des saisons. La délicieuse et torturée Tara, son amie d’enfance black, retient inévitablement l’attention également, se battant pour son amour, face à une mère pieuse à l’excès qui n’a pas non plus été super gâtée par la vie. Son sémillant cousin, Lafayette, apporte l’excentricité fraîche de la culture gay au milieu des nombreux bourrins de Bon Temps dont on ne peut manquer les pitreries si ce n’est, la stupidité. Jason Stackhouse, frère de Sookie a lui aussi son utilité dans ce casting Truebloodien, malgré l’aspect premier d’un jeune loup narcissique au demeurant pas des plus futés, noceur à outrance, mais néanmoins empli d’une grande sensibilité et doté de l’étoffe d’un héros insoupçonnable à première vue. Andy Bellefleur, le flic alcoolique suiveur, bien amoché niveau destin lui aussi, somme toute gentil et secourable, s’avère au final plus ouvert d’esprit que bien des habitants de Bon Temps. Eric Northman, le vampire jaloux de Bill et tenancier du magnifique repaire d’immortels le “Fangtasia” est impayable dans son genre. Il est le “Spike” ( vu dans Buffy contre les vampires) d’une Sookie qui aura de plus en plus de mal à résister à son magnétisme intrusif. Bill, l’amoureux vampire de notre héroïne télépathe peut lui aussi paraître mièvre à beaucoup et “vieille Amérique” tant il semble être figé à l’époque de sa création. Cependant, il parvient à nous toucher ce vampire très galant, en dépit de son brushing suranné d’un Ken de Barbie. Entre lui et Sookie, sa douce, qui se révèlera le plus fort ? On est en droit de se le demander tant ils sont, l’un et l’autre, amenés à être vulnérables face à leurs destins pas si divergents que ça.

J’ai aussi retenu la vampire ado rigolote créée par Bill, malgré lui, Jessica. Quel sacré numéro, insupportable mais très attachante elle aussi ! On découvre ici la vie en famille recomposée vampire/humain, traitée avec humour et elle n’a rien à envier à celles des mortels finalement !

Alors au fond, Trueblood est-il un plaidoyer pour la diversité, un hymne à toutes les créatures d’ici et d’ailleurs ? On s’aperçoit, en tout cas, qu’il y a toujours un satané boulot à accomplir pour vivre en paix et en bonne intelligence, qu’on soit humain, vampire, métamorphe, loup-garou, ménade… Il en sera sans doute ainsi tant qu’il y aura des créatures sur Terre qui se feront la guerre pour… quoi, au fait ?

By Sekhiris
Nat_TruBlood_morsures

En bref, Septembre 2009

bleederNouvelle rubrique vampirique : le “En bref, ce mois-ci” qui reprend les dernières actus sur le monde vampirique. Une collection de liens vers des sites (US et anglais pour la plupart), réservés aux puristes vampiriques. Vous pouvez également suivre le twitter de Vlad (@vampirisme), qui vous propose des news françaises toute la journée (mais il ne dort jamais dans son cercueil ou quoi ?).

Ce beau mois de septembre fait évidement la part belle aux 2 séries TV Vampires Diaries et True Blood, et également au film Twilight 2. Bref, du vampire grand public. Continue reading En bref, Septembre 2009

Daybreakers, le film qui mord

Daybreakers2Voilà le trailer officiel (en HD, oui madame) de Daybreakers, un film vampirique alléchant qui devrait sortir le 8 janvier 2010 (aux US).
On y parle de l’année 2019, où une peste a transformé presque tous les humains en vampires. Le problème, c’est que les réserves de sang commencent à manquer. Il va falloir réfléchir à un moyen d’assurer sa survie pour la race dominante.

Un film avec Ethan Hawke, Willem Dafoe réalisé (et écrit) par Michael Spierig. Oh que ça sent bon, vous ne trouvez pas ?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=W9roxtugaUo[/youtube]

Rap tout – Les Inconnus

Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus (les Inconnus) nous campent 3 vampires avides de pognon. De là à dire que l’état nous pompe, il n’y a qu’un pas, joyeusement franchi. Le clip pour ceux qui veulent se rappeler les images.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=at3Mnw1kjSg[/youtube]

Salut mec, ça va, tu vas bien
On se présente, mais non tu connais déjà
On est là pour te pomper
inconnus rap toutT’imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer ton flouze
Ton oseille
Ton pognon
Ton pèze
Ton fric
Ton blé
Tes économies
Tes sous
Ton salaire
Tes bénefs
Tes bas de laine
Tout ce qui traîne
C’que tu as sué de ton front

On te le sucera jusqu’au fond
On est là partout
Même quand tu joues
Pauvre idiot, on est là partout
Le loto, c’est nous
Le bingo, c’est nous
Le tiercé, le quarté , le quinté
C’est encore nous
Le quinté plus, on te re-suce

Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout

T’a pensé à payer ta
Taxe foncière
Taxe immobilière
Taxe professionnelle
Taxe sur le personnel
Taxe d’apprentissage
Taxe si t’es pas sage
Taxe sur tout ce qui bouge
Sur tes clopes et sur ton rouge
Sur tes cachets d’aspirine
Sur ta vodka, sur ton gin ah ! ah !
Majorations relevées
Vignettes et timbres fiscaux
Cartes grises et assurance auto
PV droit d’immatriculation
Crache, crache
Essence, péage, héritage, partage, ménage, concubinage
On est là à tous les étages

(refrain)

Je t’offre un pot !
Et oui un pot
Impôts fiscaux
Impôts locaux
Impôts directs
Et indirects
Impôts fonciers
Impôts rentiers
Impôts sur les grandes fortunes
Impôts même si t’as pas de tunes
Impôts sécheresse
Impôts richesse
Impôts nouveaux
Impôts rétros
Impôts recto
Impôts verso
Impôts sur le revenu
Impôts sur les revenants

(refrain)

Penses à nous, penses à nous
Tu sais ce que ça veut dire IFA
Impôts forfaitaire annuel
C’est moi qui l’ai inventé
Cotisation supplémentaire de 0,1%
Contribution sociale de solidarité
Attends, attends, c’est pas fini
Majorations, relevés
Charges sociales et plus value
Cotisation pré-retraite
T’as pensé à payer la
Taxe foncière
Taxe immobilière
Taxe professionnelle
Taxe sur le personnel

On est là pour te pomper
T’imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer tout ton flouze
To oseille
Ton pognon
Ton pèze
Ton fric
Ton blé
Tes biftons
Tes ronds
Tes actions
Tes sicav
Ton liquide
Tes pourliches
Ton salaire
Tes bénefs
Tes magots
Tes lingots
Tes napos
Tes bas de laine
Tout ce qui traîne
Ce que t’as sué de ton front
On va t’le sucer jusqu’au fond

(refrain, oui, encore…)

Salut !TVA bien !
Toi qui croyais gagner dans l’ombre
Tu vas te retrouver avec un prélèvement sans gain

(refrain, une dernière fois)

Nous comprenons votre douleur
C’est une triste disparition
Mais dans votre malheur
N’oubliez pas de régler vos droits de succession

Au nom du père, du fisc, du cent pour cif.