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Anomie Vampirique, Anémie Sociale

Pour une sociologie du vampire au cinéma

Sociologiquement vampirique…

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Nathalie Bilger est Docteur en Sociologie, membre du Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Franche-Comté. Forte de son expérience, elle détient également une licence de psychologie et a rédigé plusieurs articles illustrant le cinéma de genre fantastique. Le thème de sa prochaine étude se rapportera à la musique « rock » qui passionne également notre captivante « Vampiro-Sociologue » qui y fera état de « la maîtrise de la violence collective trouvant sa source dans la relation public/artiste ».

anemie-vampirique--AxellineEn attendant son projet « socio-rock » qu’il nous tarde déjà de parcourir, c’est pour l’heure au cœur de son premier ouvrage édifiant « Anomie Vampirique, Anémie Sociale – Pour une sociologie du vampire au cinéma » que l’auteure nous expose sa vision du phénomène vampirique. Un célèbre et fascinant mythe abondamment exploité par de nombreuses œuvres littéraires.

Au fil de ses pages, Nathalie Bilger a donc souhaité s’intéresser à l’apparition du mythe vampirique au sein du 7ème Art par le biais de références cinématographiques consciencieusement sélectionnées pour étayer son propos.
Cette étude novatrice et approfondie atteste avec une acuité exemplaire de l’impact qu’ont notamment les images violentes et sanglantes sur notre société en proie à ses dérives diverses.

L’essai « Anomie vampirique, Anémie sociale… » est servi par une impressionnante documentation mettant ainsi en exergue les conséquences de l’image sur l’être humain imparfait en quête de rêves souvent tiraillé entre réalité et virtuel, instincts primaires et spiritualité. Le tout mené avec un sens aigu de l’observation de l’humanité en évolution/involution.

L’auteure dissèque ainsi avec minutie les messages subliminaux déversés habilement par l’art visuel avançant l’hypothèse réellement plausible d’une anarchie prônée désormais comme « l’ultime norme » à suivre. On comprend dès lors que « l’anomie sociale » pratiquement banalisée s’installe dans notre monde contemporain, déployant ses tentacules individualistes reines au cœur même de la société.

Par cet ouvrage instructif ô combien, Nathalie Bilger apporte un éclairage générant de nombreuses interrogations permettant de mieux saisir les maux d’une société abreuvée de violences dont le pouvoir s’accroît fatalement.

« La violence associée à une surenchère d’images de sang, une sexualité débridée, une perte de repères religieux, voilà ce que nous apprend une étude sociologique partir de l’évolution des films de vampires tout au long du XXe siècle : la société en perpétuel renouveau fait resurgir, grâce au cinéma en l’occurrence, un concept cher aux sociologues, celui d’anomie… » Nathalie Bilger

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Satanisme et Vampyrisme

satanisme vampyrisme
Paul Ariès est un anti libéral qui aime les territoires sociaux troubles et obscurs peuplés de conspirations mondiales et de sectes lobotomisatrices. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages très axés sur les méfaits de la mondialisation, de la publicité, du libéralisme excessif et des sectes. Il a également reçu le prix littéraire de l’Académie nationale de cuisine et enseigne l’histoire, la socio de l’alimentation à Lyon. En bref, rapidement comme ça, il a tout pour me plaire ce gars là.
Et en plus il nous écrit un livre sur le satanisme et le vampirisme. Alors quoi, je cours, je vole, je dévore… Hélas, il s’avère que mes intuitions guidées par les 4ème de couv accrocheuse (faudrait vraiment que j’arrête de les lire) sont souvent fausses.

Sur la forme

Le style de ce livre est malhabile. Paul Ariès peut mélanger dans un même paragraphe un témoignage et une citation officielle d’une secte, un point de vue personnel et une certitude non argumentée, ou encore un copier/coller d’un passage récupéré sur internet.
Bref, un style qui augmente le sensationnel et l’impact des mots tout en réduisant leur lisibilité et surtout leur sens.

Ce style réduit grandement la crédibilité du propos. On a l’impression que l’auteur essaie d’impressionner son public, alors que le propos du livre est plus d’informer le public.
De plus de nombreuses coquilles augmentent l’impression de publication à la va-vite (sans relecture), rajoutant une notion de pas sérieux à un livre pas vraiment structuré.

Au final, la lecture de ce livre laisse une impression désagréable de pas sérieux. Le comble quand on attaque un sujet tel que celui-ci.
Le contenu, on le verra est un peu à l’image du contenant…

Sur le fond

On ne peut nier que Paul Ariès en connaît un bout sur la question du satanisme. Il reprend ses thèses exposés dans son précédent ouvrage sur le sujet (“Le retour du Diable“), en les agrémentant de témoignages et de chiffres réactualisés. Outre la base de connaissances très solide sur le satanisme, ce livre développe et prouve l’association des idées de l’extrême droite avec celles des satanistes.

Associations d’idées qui iront jusqu’à retrouver les mêmes personnes défendant le diable et défendant le suprématisme blanc ou encore des idées de race pure et “noble”.

Certes, ça va encore choquer les derniers lecteurs satanistes de Morsure.net (il n’en reste plus je pense), mais il est évident que les “théories” satanistes ont un arrière goût d’extrême droite. Et que ceux qui ne l’ont pas vu sont soit aveugle, soit des fans de Marylin Manson (qui n’est absolument pas représentatif de l’église de Satan).

Je tiens à avouer tout de suite que je suis complètement d’accord avec Paul Ariès sur ce point : la majorité des sectes satanistes véhiculent une idéologie d’extrême droite. Ok, ça c’est le constat de base. Tant pis pour ceux qui ne veulent (ou ne peuvent) pas voir ça.

Là-dessus, Paul Ariès n’a pas tort, donc. Seulement, il explique ceci d’une façon tellement mal structurée qu’à la fin il arrive à nous faire douter de ses arguments.

L’argumentaire de Paul Ariès :

1/Les satanistes sont tous de l’extrême droite.
2/ L’extrême droite c’est des nazis.
3/ Donc les satanistes sont des nazis…

Logique basique et douteuse qui s’appuie sur la vérité de la première proposition. Hors, manque de bol, celle-ci est fausse. En effet, tous les satanistes ne sont pas d’extrême droite (pour les autres propositions je ne sais pas, je ne fréquente pas les cons).

Je vais vous proposer un autre argumentaire. Basé sur une logique implacable (la mienne) mais qui a l’avantage d’être moins basique :

Mon étude personnelle sur le satanisme (simplifié pour les gens simples qui m’écrivent des mails d’insultes simples) !

Les jeunes qui n’ont rien d’autre à foutre que d’essayer de se faire passer pour des satanistes feraient mieux de lire des livres (et pas toujours les mêmes en boucle) et d’essayer de changer pour de vrai le monde en un endroit ou tout le monde peut vivre ensemble.
Ce qui n’est évidement pas l’argument de la secte satanique qui dira en substance : “construis toi un monde rien que pour toi“. Mais qui peut croire en ça ? Imaginez, si chaque personne construit un monde rien que pour lui, ces personnes vont s’entrechoquer, se heurter, dévorer l’espace des autres. C’est donc impossible.

Mais pas impossible pour les satanistes qui ajoutent : tu crée un monde qui te ressemble et tu forces “les faibles” à vivre dedans. Il n’y aura que “les forts” qui profiteront de ce monde. Et forcément, les forts, ça sera les satanistes.
Nous revenons alors au bon vieux système des seigneurs et des serfs. Le seigneur dirige et le serf bosse. Et forcément, comme dans toute idéologie pour décérébrés (satanistes, militants de l’UMP, etc.), les seigneurs seront forcément ceux qui font partie de la bande avant les autres.

Et y’a des pauvres gens pour croire ça. Pour croire que EUX feront parti des élus alors que les autres se traîneront dans la boue pour les servir. En bref, des abrutis pour préférer basculer la civilisation dans un moyen âge stagnant quand dans une société évoluée tournée vers l’avenir. Bref des gens qui ne pensent qu’à eux… Ce sont eux que l’on appelle « satanistes ».

Mais ces gens, qui sont-ils ?

Je ne parle pas des adeptes de base, souvent des personnes sans repères qui cherchent une raison (ou une façon) de vivre. Je ne parle pas non plus des véritables gourous (les vrais seigneurs) qui contrôlent les mouvements. Ceux là ont trouvé une façon plutôt originale de vivre leurs fantasmes et de gagner du pognon. Grand bien leur fasse.

Non, je parle des petits chefs. Ceux qui rêvent de devenir seigneur pour contrôler des gens, assouvir leurs pulsions dominatrices et enfin, enfin pourvoir niquer des nanas. C’est ceux-là qu’il faut haïr. Parce que ceux-là vivent la plupart du temps aux crochets de la société qui les supporte. La plupart sont fonctionnaires ou pseudo handicapés sociaux n’étant pas obligés de gagner leur vie pour vivre bien (à coup de subventions sociales). Bref, des gens qui vivent grâce à vos impôts et pas leur travail.

Il faut les haïr, parce que eux, qui ne vivent pourtant que grâce au haut degré de civilisation de notre société, veulent la massacrer pour flatter leur ego (ou tirer un coup). Des sortes de poux ou de puces. Voyez, un poux ça bouffe son hôte, ça gratte et ça produit rien à part d’autres poux. Le « sataniste petit chef » c’est la même chose. Ca bouffe la société, ça gratte, et ça produit rien à part d’autres satanistes.

Alors, si vous voyez un pou-sataniste-petit chef, soyez sympa, écrasez le (vous paierez moins d’impôts).

Bon, revenons à Paul Ariès

Pas facile d’être un chercheur dans un domaine que l’on ne connaît pas (ou peu).

Il existe 3 façons d’enquêter sur un sujet comme le satanisme ou le vampirisme :

1/ La façons tf1/m6
Faites une recherche sur Google pour avoir quelques sites à montrer (c’est important les images). Recrutez quelques cinglés qui veulent faire parler d’eux, quelques rituels et pratiques sérieuses tirées hors de leur contexte. Rajoutez beaucoup de musique d’ambiance (tirée de films fantastique ou d’Harry Potter), une voix off grave et sérieuse susurrant des commentaires pleins de sous-entendus.

Résultat : 97% des cons sont devant leur tv et hurlent contre les abominations des jeunes goth d’aujourd’hui. Bravo, vous avez gagné plein d’audience et de pognon !

2/ La façon journaliste gonzo à la Laurent Courau (Vampyres).
Développez vos contacts dans le milieu. Vos contacts doivent être un minimum sérieux. Rencontrez les, interviewez les. Potassez bien le sujet avant de les rencontrer. Vos interviewés ne sont pas n’importe qui. Ecrivez un livre à la première personne racontant vos pérégrinations chez les vampyres.

Résultat : on vous reprochera soit de ne pas être allé assez loin dans les explications soit d’avoir fait l’apologie du vampyrisme.

3/ La façon chercheur sensationnaliste à la Paul Ariès.
Mélangez une bonne base de connaissance sur les sectes et les mouvements sataniques avec des témoignages (si possibles sensationnels) glanés ça et là. Ajoutez à ça une recherche rapide sur internet, quelques rumeurs, et des descriptions sordides, une couverture très esthétique et un titre racoleur et hop, voilà votre livre.

Résultat :

Un livre trop complexe pour les ménagères de 50 ans et pas crédible pour des jeunes déjà engagés dans le satanisme, ce livre n’aura qu’un seul mérite : exister afin de donner un début de réflexion aux paumés qui se réclame de LaVey.

Mais si vous voulez vraiment vous débarrasser de ces bêtises religieuses ou pseudo-religieuses, je vous conseillerai plutôt Michel Onfray et son Traité d’athéologie qui en quelques phrases va casser les satanistes et autres vampyres qui se réclament de Nietzsche en leur montrant ce qu’est une personne vraiment réfléchie (libre).
Et vu que je suis un vampire sympa, je vous les livre ci-dessous :

«Etre nietzschéen – ce qui ne veut pas dire être Nietzsche comme le croient les imbéciles…- exclut de reprendre à son compte les thèses majeures du philosophe au serpent : le ressentiment, l’éternel retour, le surhomme, la volonté de puissance, ….
Nul besoin – quel intérêt ? – de se prendre pour lui , de se croire Nietzsche, et de devoir endosser, puis assumer toute sa pensée. Seuls les esprits courts imaginent cela…
Etre nietzschéen suppose penser à partir de lui, là même où le chantier philosophique a été transfiguré par son passage. Il appelait à des disciples infidèles qui, par leur seule trahison, prouveraient leur fidélité, il voulait des gens qui lui obéissent en se suivant eux seuls et personne d’autre, pas même lui.
Surtout pas lui. »

Michel OnfrayTraité d’athéologie

Voyage au pays des mythes

voyage mytheVéronique Maurus (2000)

Dans un livre dédié à quelques mythes dont la source est réputée réelle, V.M. réserve un chapitre à Dracula titré “Dracula chez les gothiques“. Avec l’auteur, nous partons pour un petit pèlerinage à la recherche de ce mythe, en commençant par la Roumanie, où elle rencontre un auteur : Adrian (Adrian Cremene, Mythologie du vampire en Roumanie).

Ce dernier lui apprend que les vampires existent, mais que, non, ils ne ressemblent pas à Dracula. Ce sont des hommes versés dans l’ésotérisme et qui visent à devenir immortels en se relevant du tombeau pour boire le sang des membres de leur famille, dans lequel se trouve l’âme. Cette pratique trouve son origine avec les anciens grands prêtres d’une vieille religion païenne – le culte de Zamoxis, rite pratiqué par les Crètes (Daces) qui vinrent coloniser les Balkans.

C’est là la seule information un peu originale que trouvera le lecteur un temps soit peu averti en matière de mythologie vampirique. Le périple se poursuit : Paris XIIe, au bar Le Comte Dracula, avec un rapide portrait de la jeunesse gothique. Puis Withby, la ville où débarque Dracula dans le roman de Stoker, où le lecteur a l’occasion de faire un peu de tourisme avec V.M.

Cet article n’est pas vraiment mauvais, il est intéressant pour quelqu’un qui aborderait pour la première fois le mythe du vampire. La plupart du temps l’auteur se contente de citer ou de paraphraser quelques “vampirologues” qui ont acquis leurs lettres de noblesse : Raymond MacNally, Jean Marigny, Alain Pozzuoli, dont les ouvrages sont utilement cités à la fin. C’est en fait une sorte d’exercice de synthèse. Quelques légèretés, dont Stoker orthographié “ck” dans toutes les occurrences, dommage pour quelqu’un qui prétend écrire pour Le Monde un article sur Dracula…

Autre chapitre à lire : celui sur Faust, qui a réellement existé !

Voyage au pays des mythes, de Véronique Maurus
ed. Calmann-Levy, 2000 ISBN : 2-7021-3154-9

Le vampire, enquête autour d’un mythe

Chers lecteurs amateurs de vampires,

Cet objet exceptionnel rejoindra tôt ou tard votre bibliothèque, car il deviendra sans aucun doute un classique de la littérature vampirique. Je m’explique :

Rédigé sur la base d’une soutenance de Doctorat à l’université de Toulouse II, ce pavé – 470 pages – vous étonnera pour 2 raisons :

1) D’accord, c’est un gros pavé, mais pas du tout assommant, comme on pourrait le craindre.

C’est écrit dans un style tellement aéré et clair que vous le lirez comme un bon roman, et vous ne verrez par le temps passer…

2) La richesse du contenu est impressionnante : Depuis les origines lointaines du vampire dans les religions du monde entier, puis présentant les vampires restés dans l’Histoire, nous continuons la visite avec les soit disants cas de “vrais vampires”, avant de passer à un chapitre très interressant sur les origines du vampire littéraire (il y a là une dissection très détaillée et très fine du “[Dracula->170]” de [Stocker->48]). Nous passons ensuite aux lieux géographiques liés aux vampires, puis à la fascination qu’inspire le vampire sur nous, simples humains, et enfin aux divers médias qui ont utilisé – et utilisent encore – le thème du vampire : Cinéma, publicité, théatre, musique, arts graphiques, télévision…

Bref, une véritable encyclopédie, bourrée de références (voir l’imposante liste de sources à la fin de l’ouvrage pour ceux qui veulent creuser le sujet). La préface est rédigée par [Jean Marigny->324], un des plus grands spécialistes au monde sur la question des vampires. Et en guise de bonus, l’auteur nous présente dans un cahier central en couleur quelques unes de ses propres peintures, représentant très joliement des créatures aux dents pointues…

Un dernier conseil, si je puis me permettre : Il vaut mieux débourser 24 € pour cet ouvrage au contenu trés riche et sérieux, plutôt que plusieurs petites sommes dans des ouvrages médiocres et très superficiels. Croyez-moi, vous ne regrettez pas votre investissement…

Vampyres

vampyres laurent courau

Laurent Courau (2006) – Collection Pop CulturesEditions Flammarion

Vampyres, un livre de Laurent Courau, illustré par de splendides photos de Lukas Zpira est une enquête sur les groupes de vrais vampires qui hantent New York, mais aussi la Hollande, et la France.

Vous y trouverez une interview exclusive de Marcos Drake, de Father Sebastian, de Jean Paul Bourre et bien d’autres.

Une interview de Laurent Courau, dés que j’ai le temps, il la mérite.

Manuel du Chasseur de Vampires

L’auteur, Constantine Gregory (ou l’annoteur Graig Glenday, on trouve les deux noms, quel est donc ce mystère ?) nous offre un panorama très exhaustif sur les vampires.

Car pour Constantine, les vampires existent. Il parle de leurs origines historiques et culturelles, des moyens de détecter et d’identifier ces morts-vivants suceurs de sang. Comment prévenir le vampirisme ? et surtout comment tuer un vampire ? Rubriques indispensables à tout chasseur qui se respecte.

Enfin, une partie sur les bastions vampiriques, les lieux d’activités reconnus de nos morts-vivants préférés.

On appréciera l’énorme travail d’étude de compilation et de synthèse de toutes ces histoires vampiriques. Le livre se lit facilement, accompagné par des annotations très pertinentes et très documentés. Il s’agit de plus d’un bel ouvrage bien illustré et mis en page. Par contre ce livre est une traduction de l’édition anglaise, on n’aura donc que des lieux et anecdotes réputés anglo-saxonnes.

Ainsi exit le cimetière du Père Lachaise, le paris vampirique, le Sergent Bertrand, et bien d’autres. M’enfin c’est pas trop grave, car il a ajouté Morsure.net dans ses liens vampiriques (auto-pub, bien joué Constantin).

Oui, lecteur addict et néanmoins fidèle de morsure.net, ce site commence à acquérir ses lettres de noblesse (et tout ça gratuitement), vu qu’on en parle dans les bouquins anglo-saxons. J’aimerais vraiment savoir pourquoi (qu’est ce qu’ils peuvent piger à mon humour décadent? Surement rien du tout).

Au final, un très joli bouquin, très intéressant aussi. Je le recommande pour un cadeau à la vampirette ou au vampire de vos rêves.