Tag Archives: featured

Vampires en toute intimité – What We Do in the Shadows – 2014

En ce moment le cinéma fantastique et horrifique Néo-Zélandais nous produit de petits bijoux. En revanche, il n’est pas toujours facile de les trouver.

J’ai eu la chance par hasard de découvrir par hasard What We do in the Shadow, un fim de Taika Waititi et Jemaine Clement, qui nous raconte le quotidien de vampires du 21e siècle qui tentent de comprendre et d’appréhender les évolutions de la société. Et pour tout vous dire, ils en bavent.

what-we-do-in-the-shadows1

Ainsi  Geoffroy, Miguel, Aymeric et Bernard, collocataires dentus dans la banlieue de Wellington, vont nous faire découvrir leur vie en communauté. Le film abordera les apprentis vampires cons, les problèmes d’alimentation, et également les tours de vaisselle.

what-we-do-in-the-shadows-1

Bref, du vampire crédible, drôle, émouvant et extremement bien joué et réalisé. Pour ma part, je ne suis pas un adepte du found footage qui est souvent un argument pour faire un film avec peu de moyens. Mais là, il s’agit d’un des rares found footage réussi. Donc voyez le, sur DVD, dans un festival et peut-être un jour au cinéma, si nos distributeurs français diffusent autre chose que Star Wars.

American Story Hotel : du vampire qui boit, qui baise et qui tue

Quel plaisir de voir peu à peu revenir la figure imaginaire du vampire. Après une décennie à faire figure d’idole pour adolescentes pré-pubères et pour leurs mères mal baisées, j’ai l’impression que le vampire redevient ce qu’il n’aurait jamais cesser d’être : un monstre égoïste, sensuel et immortel.

amercain
Qui veut du rabe de sang et de sexe ?

C’est en tous cas la vision du vampire que va nous offrir la 5e saison de la série American Horror Story. Une série violente, souvent malsaine dans ses saisons précédentes, et qui là, s’attaque au mythe du vampire. Un petit régal.

Le pitch : l’hôtel Cortez, l’hôtel le plus hanté du monde

Toutes les intrigues vont se dérouler dans et autour de l’hotel Cortez, un hôtel de Los Angeles qui a gardé l’architecture et la décoration interieure de l’époque de sa construction (les années 20).

american-horror-story-saison-5-american-horror
naaan, momy, tu nous as encore fait des épinards…

L’hôtel Cortez a ceci de particulier, que si on y meurt, on y réapparait fantôme sans pouvoir s’en échapper. La faute au fondateur de l’hôtel, James Patrick March (excellent et insupportable Evan Peters), serial killer à ses heures perdues.

Les personnages vont donc évoluer, s’entrechoquer, se heurter, se tuer, se torturer dans ce décors très très proche de celui de l’hôtel Overlook (va voir Shining, lecteur non cinéphile).comptesse

Dans cet hôtel habite la superbe Comtesse (incarnée par Lady Gaga, elle sait tout faire cette fille). Elle collectionne les jeunes hommes diablement beaux (le genre de mecs qui te font te poser directement des questions sur ta sexualité), et les tenues les plus extravagantes. Un véritable remix vampirique entre Miriam Blaylock (Catherine Deneuve dans les Prédateurs de Tony Scott) et Madonna.

matt-bomer-donovan
Saluuuutt vous.

Car American Horror Story est un mashup de références cinmatographiques, TV, littéraires et musicales. On y croisera Nosferatu, Les Prédateurs, Tomy Valentine, du cinéma de blacksploitation, etc.

Niveau musical, diable ! Tout ce que j’aime ou presque : The Cure, Depeche Mode (et le formidable One Caress dans une séquence surprenante), She Wants Revenge, New Order, etc. Que ça fait du bien aux oreilles.

sarah-paulson-sally
Sally, l’incarnation de la dépendance aime beaucoup la musique des années 80

On en oublierait presque le côté horrible de AHS.

Car cette série aime nous prendre aux tripes. Et si y’a bien un truc que j’aime pas dans les séries d’horreur, ce sont les disparitions d’enfants. Trop facile de faire peur avec des gamins qui se font enlever. Mais alors que les premiers épisodes plombent l’ambiance autour de cette thématique, le ton devient peu à peu plus léger, quand on apprend le destin de ceux-ci.

LizTaylorEt l’on découvre également le personnage le plus interessant : Liz Taylor, le barman trans incarnée par Denis O’ Hare dans un numéro époustouflant. Un personnage émouvant. C’est d’ailleurs le seul à garder son âme (enfin, je n’en suis qu’à l’épisode 10, il a encore le temps de devenir pourri comme les autres).

Pour conclure, une série qui ne s’adresse pas à tous les publics. Du sang, du sexe (on ne voit pas les tétons car on est aux US, on voit pas de bite non plus, mais on voit des seins, des fesses et des cuisses. Ouf !) de l’horreur, de l’ambiance, et surtout énormément de références vampiriques. Un vrai plaisir pour un week-end entre amis dentus.  Je conseille !

She wants revenge, nettoyeur de Twilight

return_of_the_vampire_by_presterjohn1-d4e36niSalut les vampires,

Ca devait faire 5 ans que je n’avais pas écrit sur ce blog. Manque d’inspiration, désaffection du vampire, surexploité par Hollywood et la littérature cheap (l’insupportable bit-lit), et beaucoup d’autres choses à faire (j’ai une vie, la nuit et le jour au fond de mon caveau).

Mais voilà, depuis quelques mois, je recommence à voir de plus en plus de productions de qualité autour des créatures de la nuit. Que ce soit dans la forme ou le fond, le vampire revient peu à peu de la tombe de normalité et d’insignifiance où l’avait propulsé Stephenie Meyer et son Twilight.

Il faut croire que la société avait besoin de cet oubli lénifiant, de ces vampires sans crocs (et sans bites) et de ces héroïnes faibles sans formes. Peut-être que le vampire avait besoin d’une pause. Car le revoilà plus sensuel et provocateur que jamais.

Montez le son et matez vous donc ces clips du très bon groupe She wants revenge et dites moi si le vampire n’est pas revenu.

et si vous en voulez encore, un très bel hommage aux Prédateurs de Tony Scott. She wants revenge aime Bauhaus. Alors j’aime She wants revenge.

Du très bon son qui tire la chasse sur la période sombre Twilight.
Moi en tous les cas, ça me fait pousser les crocs, pas vous ?