Vu que nous sommes en plein Midsummer, parlons pour une fois de choses très légères.
C’est vrai quoi, à la fin, mes éditos sont trop lourds et donnent toujours envie de se suicider. Alors aujourd’hui, je pose une question fondamentalement inutile : quelles sont les couleurs du vampire ?
Rouge
Rouge sang, qui coule en laissant des traînées vermeilles. Rouge de la doublure de la cape de Dracula.
Mais aussi le rouge des lèvres pulpeuses des vampires. Un rouge irrésistible qui donne envie d’être mangé.
Red velvet lines the black box.
Car souvent le sang tire vers le noir, qui notre deuxième couleur vampirique.
Noir
Noir sont les ténèbres dans lesquelles vivent les vampires. Noir c’est tout ce qu’on voit quand on se promène dans une nuit sans lune ou au fin fond d’un caveau pas éclairé. Noir de l’ombre, noir, des orbites des crânes souriants, noir de la tombe.
Blanc
Comme la lune qui perce la nuit pour dévoiler des scènes souvent cauchemardesques. Blanc aussi comme la chemise de Dracula (qui doit utiliser homo, voir plus bas). Blanc encore comme les crocs du vampire qui dépassent de son sourire engageant.
White on white translucent black capes, Back on the rack.
Vert
Le vert de la pourriture, de la peau des goules qui hantent les cimetières en quête de sang frais. L’éclairage glauque des tombes et des vallées désertes où le mal rôde. La couleur des marécages hantés et de l‘aspic mortel qui sinue lentement et silencieusement vers vous.
Vert comme le sang des crapauds et comme le bouillon des sorcières.
Bleu
Bleu de la nuit légère. Bleu du pelage du loup qui hurle à la lune. Bleu de l’acier qui tranche ou empale. Bleu froid des yeux du guerrier ou de ceux de la vierge tremblante. Bleu de la nuit dans les films de la Hammer.
Multicolore
Toutes les couleurs du monde parce que samedi 24 c’est la Gay Pride à Paris ! Et qu’il faut savoir que chaque vampire a quelque chose de pédé en lui.
Alors joyeuse Gay Pride à tous ! Que l’alcool coule à flot, que la musique vous inonde, que la baise vous réjouisse et que les capotes vous protègent !
Si ce n’est pas un édito joyeux, ça (voir un gai édito, hum…) !