Castlevania

A noter que c’est le jeu parfait pour constater l’évolution des consoles. En effet les jeux étant très similaire on constate les avancées graphiques et de gameplay facilement.

Presque toujours le même principe, on incarne un personnage de la famille Belmont, armé du célèbre fouet le “vampire killer“. Et on parcours un manoir jusqu’a la tour de Dracula (qui n’est pas toujours le boss de fin d’ailleurs).

L’histoire de la série est divisée en plusieurs périodes :

Première période : Le jeu de plate-forme

Des le premier jeu Castlevania se pose comme un des maîtres du jeu de plate-forme. Mais attention, rien a voir avec le petit plombier. Ici on aime la difficulté, (a quelques exceptions près), certains épisodes sont même réputés infinissables, et pour causes certains de jeux étaient destinés au bornes d’arcades (tant qu’on perd on paye contrairement au loto…ou on gagne pas tout court).

Si les graphismes de la Nes ne permettent pas une grande variété de couleurs on a quand même là un jeu de très bonne facture. Dur même si assez court (on peu le finir en une trentaine de minutes si l’on connaît… le record est même de 13 minutes voir : [Record->http://speeddemosarchive.com/Castlevania.html] ).

Presque tout les Castlevania (a de très rares exceptions près), sont construits de la même façon, avec les mêmes boss, les mêmes niveaux. Et les fans s’y retrouvent donc; si ils pestent toujours contre les maudites chauves souris qui vous font tombé dans les abîmes, c’est juste parce que se sont de grands râleurs.

Un hall remplit de fantômes, une chauve souris qui garde la porte d’un pont qui s’écroule, on se retrouve a attendre chaque séquence comme celle de notre film préféré. Quand est ce qu’on va traverser la tour des horloges et combattre Frankenstein ? Est ce que la mort est toujours le lieutenant de Dracula ? très peu de surprises et pourtant l’intérêt demeure.

A noter que certains épisodes ont aussi une partie rpg (évolution du personnage, équipements) simple et efficace.

Deuxième période : l’avènement de la 3D

Si la série devient grâce à son épisode Symphony of the Night (sur playstation en 1997) une des grandes références en matière de 2D, elle essuie un cuisant echec avec la 3D sur Nintendo 64. Les fans se sentent trahis et la sortie d’un 2eme épisodes n’apportant rien les enrage encore plus.

Personnellement j’ai longtemps juré que Castlevania devait rester en 2D, jusqu’a la nouvelle génération de jeu sur Playstation 2, qui s’ils ne sont pas excellent sont tout a fait respectable.

C’est donc en 1998 que la série prend un tournant, ou plutôt deux. Une partie des jeux resteront alors fidèle a l’esprit des jeux de bases et on a ainsi beaucoup d’épisodes sorti sur Gameboy, DS, etc très bien réalisés. Tandis que les autres sombrent dans le Devil May Cry sauce rpg assez mal goupillé.

Hellsing – Ultimate

Personnages :

La première partie est commune à la fois au manga, à l’anime, et aux OAV. On y présente les différents personnages :

Integra willgates Hellsing :
Elle hérite de son père un manoir, un vampire serviteur et le devoir de protéger l’Angleterre contre toute agression surnaturelle (le plus souvent des vampires bien sur, mais on trouve quelques canis lupus lupus), elle préside ainsi les chevaliers protestants de Hellsing et gère les conflits avec le vatican. Elle s’appuie sur deux cartes maîtresses dans son combat; Alucard (le vampire de la téci) et Walter un majordome/intendant.

Alucard : Pour ceux qui n’ont pas reconnut le personnage (a qui je déconseille un test de QI) la solution est clairement montré a la fin de l’anime. Capturé par Abraham Hellsing qui l’a utilisé pour combattre les vampires, il reste au service d’Integra dans l’espoir de trouver chaque jours un combattant plus fort que lui. Il infante une jeune vierge Victoria Celas.

Il porte au combat deux énormes pistolets que seul lui peut porter et invoque les pouvoirs classiques des vampires (loups, brume, chauves souris etc.).

Walter : l’ange de la mort, le mystérieux majordome aussi doué pour le thé que pour découper les vampires a l’aides de ses gants spéciaux qui tissent des toiles. Il est armurier et conçoit les armes pour l’organisation.

Alexander Anderson : Paladin de la XIIIeme section Iscariote des forces du Pape il est sans aucun doute l’ennemi le plus féroce que Alucard combat et un chasseur très efficace de vampires se battant à l’aide de baïonnettes sacré et de pages de la bible.

Victoria Celas(ou Selas selon les traductions on voit un peu de tout) : Infant de Alucard elle apprend tout de lui. Si on ne peut que constater son inefficacité dans l’anime elle prend toute son importance dans le manga en devenant un véritable vampire (de façon originale). Elle apporte la mort aux ennemis de l’Angleterre a l’aide d’un Canon de Tank portable (plus ou moins 🙂 )

Autres supports :

– Les OAV sont les adaptations du manga (et reprenne les scènes cultes de l’anime) ils sortent en ce moment même en France (donc je ne me base pour ce commentaire que sur le premier et la bande d’annonce). Les infos viendront donc au fur et a mesure.

– L’anime va être le sujet d’un prochain article a noter qu’il est le premier support de Hellsing a être paru en France avec ses 13 épisodes. Apres les premiers épisodes de présentation l’anime raconte principalement le combat entre Alucard et Incognito (vampire très ressemblant aux vampires de Seth du monde des ténèbres)

Soundtrack, elle mérite a elle seule un commentaire tant elle est de qualité, disponible en deux CD en import. Elle mélange rock, jazz, musique d’horreur.

Vladimir petit vampire (Pierre-Marie Valat)

vladimirVladimir vient de construire une superbe vampmobile, mais son ami Kanine est un peu jaloux. Il va le pousser un peu fort et la cavalcade de Vlad va commencer… Mais que va t’il se passer ?

Un superbe petit livre pour enfants passionnés d’univers noir et gothique.

L’aventure se déroule autour d’un grand chateau en ruine et l’on y croise un convoi mortuaire, des squelettes cantoniers, une forêt et Sorcillia la petite sorcière.

C’est très bien illustré, c’est enfantin sans être niais. C’est joli sans être waltdisneyien. Et on aimerait vraiment vivre dans l’univers de Vladimir.

En conclusion : un livre indispensable pour tous les enfants de vampire.

Scary Bitches

Mais qu’ont en rapport ces effrayantes salopes avec les vampires?

Leur univers fantastique peuplé de loups garous, de vampires, de monstres, et de morts vivants suffit à nous donner une idée de l’atmosphère qui règne dans leur musique.

Certes le mythe du vampire n’est pas présenté sous une vénérable déférence, mais abordé avec un certain humour, comme en témoigne le titre de certaines chansons “Lesbian vampires from outerspace” ou encore “you always eat the one you love“. Le tout est présenté dans un harmonieux mélange de musiques gothiques, de post-punk, un côté pop, voir même parfois bossa nova “the hole” (qui l’aurait cru??).

Bref, les donzelles n’ont peur de rien, et sont prêtes à explorer toutes les facettes possibles et inimaginables pour illustrer leur monde d’horror pop.

De plus les personnalités hautes en couleur, et les voix charismatiques des deux chanteuses nous épargnent les stéréotypes gothiques nous présentant de belles jeunes filles blanches fades au possible.

Bite Me Magazine

Depuis, Bite Me Magazine a continué sur sa lancée. Vampires, vamps, et créatures de la nuit se faufilent entre ses pages qui se sont colorisées, pour la plus grande joie des amateurs de vampires.

Les points forts de Bite Me Magazine sont un rédactionnel assez éclectique pour de magnifiques photos. Et surtout, surtout, de superbes vixens vampiriques ou fetish (Donna Ricci, RedVamp, Angee, Domania, Valeria, Lady Angellyca, She Devil Vixen, etc.) dévoilent leurs charmes en double page géante et en couleur (avec l’agrafe au milieu…).

Car la beauté ne fait-elle pas partie du monde de la nuit ?

Le point faible de ce magazine est sans aucun doute sa mise en page, qui n’a pas évolué depuis l’époque du fanzine. Nous sommes bien loin de la mise en page recherchée d’un Elegy ou d’un D-Side, et c’est dommage, car de si jolies photos mériteraient d’être mieux mises en valeur.

Pour conclure, disons que ce magazine est indispensable, et les photos, agréables à regarder ; Vous n’êtes par contre pas obligé de le lire, car les textes ne sont pas toujours très intéressants.

Et puis de toutes façons, vous avez toujours Morsure.net comme source d’information privilégiée, non ? (il faut absolument que je fasse une rubrique Vixen, moi…)

Pour [télécharger tous les vieux numéros de Bite Me->http://www.bitememagazine.com/back-issues.html], c’est ici.

Victoria Francès

Impossible selon moi que Morsure.net ne s’enrichisse pas de l’oeuvre délicate et subversive de cette jeune artiste espagnole captivée comme nous autres depuis des lunes par les mythes vampiriques. Et malgré les étiquettes qui semblent lui faire horreur pour qualifier son art, ce qu’on peut comprendre lorsqu’on tient à une singularité légitime en tant qu’artiste, son oeuvre se trouve indéniablement possédée par les auras décadentes et ultra séduisantes de nos chers saigneurs vampires.

Cela pour notre plus dévorant plaisir n’est-ce-pas, chers frères ténébreux ?

Il fait bon à mon sens d’errer au coeur de l’univers sombre (dit symboliste) et empreint de lueurs érotiques de Victoria Francès. On s’y sent comme dans un rêve sautant de l’autre côté du miroir comme Alice au pays des merveilles. Elle nous entraîne alors dans son sillon comme dans un conte rappelant que la vie s’avère parfois vénéneuse bien qu’elle comporte certaines voluptés indispensables. Oui, avec elle nous voyageons au sein d’un conte cruel gracieusement esthétique éveillant peut-être nos sourdes tendances masochistes inconscientes, glorifiant notre part d’ombre. Il est certain que le monde très victorien de Victoria Francès ne laisse jamais indifférent, en tout cas pas ceux qui entreprennent de scruter ses tréfonds. On se laisse vite happer par ses si belles nymphes saphiques unies jusqu’au baiser vampire funeste annonciateur de renaissance. On retrouve toujours cette brise sensuelle évocatrice qui scelle l’évident talent illustrateur de Victoria Francès, sans se détourner de l’aura spectrale très puissante de la gente vampirique. Par conséquent, personne ne sera étonné de son inspiration vivement puisée, outre sa prolixe imagination, dans les diverses sources cinématographiques et littéraires les plus célèbres et les plus sombres (Bram Stoker, Sheridan le Fanu, Tim Burton, Edgar Allan Poe, Anne Rice…).

Forte de son talent, Victoria Francès a sorti en 2004 une BD tout en trilogie démontrant l’étendue de ses facultés à manier les chimères sombres. Il s’agit de “Favole”, dont elle a également rédigé la trame scénaristique.

Sans conteste, une artiste à suivre à la trace, quelque soit la destinée sanguine de ses pinceaux.