Voilà une petite merveille que j’ai vue tout récemment mais qui date un brin, qu’importe, car elle m’a beaucoup plu.
Le mythe du vampire y est revisité de manière originale, sans verser sempiternellement dans les clichés maintes fois vus.
Il s’agit en quelque sorte d’un thriller vampirique axé cannibalisme fort bien mené et joué notamment par la remarquable & très sexy Lucy Liu. James D’Arcy y incarne un cruel adversaire à l’aura aussi dangereuse que séduisante. J’ai découvert aussi dans “Rise” la présence de l’attirante Carla Gugino, l’alter-ego vampire de James D’Arcy dans leur quête de “sexe et de meurtres”.
Ici, pas de phobie des crucifix, ni de jets d’eau bénite, encore moins d’ail repoussoir, de pieux, ni non plus de transformation en chauve-souris, en brume ou en loup. Pas de présence de crocs, non plus (oui, je sais, c’est sexy le s crocs et certains déploreront ce manque, voire hurleront à l’hérésie en disant que sans crocs, ce ne sont pas de “vrais” saigneurs nocturnes.) Il n’empêche que la magie opère tout de même et ces vampires-là ont d’autres ressources.
Le réalisateur a gardé cependant quelques caractéristiques familières inhérentes aux vampires, telles l’absence de reflet dans les miroirs, les déploiements de force surnaturelle, la nécessité de rester terrer la nuit (mais ici sans obligation de s’enterrer ni de se nicher au creux d’un cercueil). L’effet magnétique et séducteur est également conservé dans “Rise Blood Hunter”.
Le vampire y parait en tout cas presque humain et les mutations ne sont pas spasmodiquement douloureuses comme on peut le voir parfois au coeur du cinéma dédié à la thématique, ordinairement. De plus, ces transformations de mortel en vampire semblent s’y réaliser avec plus de parcimonie, réclamant ainsi, dixit la belle Eve, une certaine technique.
L’attrait pour Eros et Thanatos demeure immortel dans ce thriller intéressant, à mon sens.