La peur d’un monstre assoiffé de sang remonte à l’Antiquité. Les Grecs craignaient les lamies, stryges, quant aux Hébreux, ils croyaient en [Lilith->mot3], la première femme d’Eve. Ces divinités féminines avaient le pouvoir de vider les jeunes hommes de leur sang et de les dépouiller de leur virilité.
C’est au Moyen Age que les premières rumeurs de cadavres sortant de leur tombes commencèrent à se répandre et ce, jusqu’au XVème siècle. On leur attribuait le pouvoir de tuer à distance ou de provoquer des épidémies de peste dans un premier temps. Plus tard, il prit la forme du vampire tel que nous le connaissons.
Alors que le vampirisme à proprement parler débuta avec le renforcement de l’autorité ecclésiastique, il explosa lors des épidémies de peste.
Cela s’explique par des faits réels :
L’Eglise appuya le mythe du vampire afin de renforcer son autorité, elle le considéra comme un démon à mettre sur le même plan que Dieu et le Diable. Lors des épidémies de pestes, face au nombre titanesque de décès, la mort du corps n’était pas toujours vérifiée et les cercueils construits à la hâte, lorsque les cadavres n’étaient pas jetés dans la fausse commune. Par conséquent, il n’était pas rare de voir des morts se relever.