Le vampire, enquête autour d’un mythe

Chers lecteurs amateurs de vampires,

Cet objet exceptionnel rejoindra tôt ou tard votre bibliothèque, car il deviendra sans aucun doute un classique de la littérature vampirique. Je m’explique :

Rédigé sur la base d’une soutenance de Doctorat à l’université de Toulouse II, ce pavé – 470 pages – vous étonnera pour 2 raisons :

1) D’accord, c’est un gros pavé, mais pas du tout assommant, comme on pourrait le craindre.

C’est écrit dans un style tellement aéré et clair que vous le lirez comme un bon roman, et vous ne verrez par le temps passer…

2) La richesse du contenu est impressionnante : Depuis les origines lointaines du vampire dans les religions du monde entier, puis présentant les vampires restés dans l’Histoire, nous continuons la visite avec les soit disants cas de “vrais vampires”, avant de passer à un chapitre très interressant sur les origines du vampire littéraire (il y a là une dissection très détaillée et très fine du “[Dracula->170]” de [Stocker->48]). Nous passons ensuite aux lieux géographiques liés aux vampires, puis à la fascination qu’inspire le vampire sur nous, simples humains, et enfin aux divers médias qui ont utilisé – et utilisent encore – le thème du vampire : Cinéma, publicité, théatre, musique, arts graphiques, télévision…

Bref, une véritable encyclopédie, bourrée de références (voir l’imposante liste de sources à la fin de l’ouvrage pour ceux qui veulent creuser le sujet). La préface est rédigée par [Jean Marigny->324], un des plus grands spécialistes au monde sur la question des vampires. Et en guise de bonus, l’auteur nous présente dans un cahier central en couleur quelques unes de ses propres peintures, représentant très joliement des créatures aux dents pointues…

Un dernier conseil, si je puis me permettre : Il vaut mieux débourser 24 € pour cet ouvrage au contenu trés riche et sérieux, plutôt que plusieurs petites sommes dans des ouvrages médiocres et très superficiels. Croyez-moi, vous ne regrettez pas votre investissement…

Maximiliani Ultima Nox

Le pauvre Maximilien va passer une assez mauvaise soirée. Ca commence par un tabassage en règle du gars qui se promène sur les quais en pleine nuit et en clamant qu’il est hetero et que les gars c’est pas son trucs.

Forcément, ça déplait au méchant comte Sodomus et à son acolyte espagnol et poilu qui chopent Maximilien pour le tabasser (très) violement au fond d’une ruelle.

Au moment où l’on croit que Maximilien va se faire violer méchamment, il se fait finalement sucer (le cou) par les deux personnages qui étaient des vampires.

Et puis une voiture arrive, deux mecs en sorte, genre commissaire moulin en plus dur. Ils massacrent allègrement les deux vampires à coup de flingue, de pieux et de machette en prévenant Maximilien que ça sera bientôt son tour.

Que va t’il se passer ?

L’avis du Cyroul

Ce cours métrage est étrange et réjouissant mais aussi décevant.

Etrange, parce que atmosphère de refoulement gay flotte sur ce film. Ca commence sur les quais, un mec abordé par deux promeneurs nocturnes pour une passe à la sauvette. Puis le héros se fait méchamment exploser la tête. Ca fait mal, c’est assez insupportable. Et puis, on ne sait pas si Maximilien va se faire bouffer ou se faire violer. Et cette ambiguïté est assez tracassante et dérangeante.

Réjouissant, parce que c’est bien filmé et que les effets spéciaux sont gores à souhait. Et c’est réjouissant le gore.

Décevant, déjà parce qu’un vampire qui s’appelle comte Sodomus, c’est franchement ridicule. Ensuite, parce que le scénariste n’aime vraiment pas les vampires, ça se voit, vu la façon dont il les traite. Et enfin, le scénariste ne connait rien aux vampires, ça se voit aussi.

En conclusion,

Le vampirisme n’est ici qu’un prétexte à une histoire violente et bizarre. On aurait pu faire la même avec des zombis ou des soldats américains.

C’est dommage.

Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, il s’agit d’un court-métrage bien réalisé et assez drôle. A voir donc.

[Voir en ligne ->http://maxultimanox.free.fr/max.mov] (Poids : 33 Mo)

Vamp N.R.G.

Vamp est fait pour les noctambules qui ne voudront pas dormir de la nuit.

La boisson est décrite comme un “black cherry drink” avec une pointe de miel. Je n’ose imaginer le goût de ce truc, et en plus, ce n’est même pas alcoolisé. Si vous avez bien lu, pas d’alcool dans ce truc. Pffff.

Mais grace à cette boisson, on apprend des trucs :

Sur la bouteille, on peut lire : dose de caffeine maximum autorisée par la loi”.

Faites vous donc exploser légalement les neurones, ça changera (oui mais c’est moins drôle).

En conclusion : un energy drink (donc dégueulasse) avec un packaging superbe et une très bonne idée marketing (ne pas dormir la nuit, comme un vampire).

Flipper Vampire

Des fins d’après-midi enfumées, avec vos potes, chez Jeannot, une demi sur le bar, une pièce de 2 francs et un bon vieux flipper. Que de moments agréables…

Surtout que là, c’est un multiplayer, avec des chauves-souris sur les côtés et des têtes de mort qui brillent.

Le compagnon idéal des flippers Elvira (je l’ai tilté celui-là), Medieval Madness et Monster Bash.

Vous regrettez, hein, les jeunes ?!

Men of Mortuaries Calendar 2007

Il s’agit d’une provocation (ou d’une idée business juteuse) de Ken McKenzie, un propriétaire de pompe funèbre de Californie.

L’idée : mettre en scène des employés (mâles) de pompes funèbres plutôt musclés au travail.

Les scènes ont même été tournées sur les lieux de la série TV « Six Feet Under », histoire de rester dans les références culturelles des amateurs de ce genre de trucs.

Le résultat est indispensable pour tous les cinglés de funérailles ou de caricature californiennes.

Pour les autres, allez voir ailleurs, des trucs de qualité et de bon goût, comme par exemple le calendrier [Queen of the night de Victoria Frances->244].

Cupidon s’en fout

Fernand est un vampire.
Mais attention, pas un vulgaire vampire moderne à lunettes de soleil et poufs de luxe, non un véritable vampire à l’ancienne, avec gilet, cape, et oreilles pointues.

Un vampire qui aime la “vraie” musique (les Frères Jacques) et pas la techno à deux balles ou le trash punk métal inaudible.
Un vampire qui dort dans un cercueil à l’ancienne et pas dans un lit à baldaquin.

Un vampire qui est un peu peureux et n’aime pas tuer les gens (d’ailleurs il ne suce que d’une dent).

Mais un vampire qui aime les jolies filles, même si il est un peu soupe au lait et si il aimerait bien que son ex copine (qui l’a trompé avec son meilleur ami) revienne à la maison.

Bref, un vampire que j’aime bien.

Et ce vampire va rencontre une jeune vampirette, Aspirine. Une vampire nouvelle génération qui se ballade avec une Ankh au cou et qui, malgré ses différences avec Fernand, va l’aimer dés le premier cou(p) d’oeil.

L’avis du Cyroul:

Il y a quelques années, quand on m’a offert cette BD, j’ai remercié (je suis poli) et je l’ai planqué sans l’ouvrir dans une vieille biblio poussiéreuse où je range les trucs que je peux pas jeter mais que je veux pas lire non plus.

Et puis, des fois, quand le vent de l’immobilisme mental souffle sur mon esprit, j’ouvre cette bibliothèque à la recherche de nouveautés. J’en ai ressorti ce premier album de Grand Vampire de Sfar et là, stupeur, stupéfaction, incrédulité.


Je déteste ce graphisme peint avec les pieds, et pourtant ce trait est génial et beaucoup plus complexe qu’on ne le croit aux premiers abords.

Je déteste les bobos parisiens qui font de la BD, et pourtant ce scénario est une mine d’intelligence et de phrases cultes et splendides (oserais-je poétique) et on a les mêmes goûts avec Sfar.

Je déteste qu’on raconte des histoires de vampires que j’aurais pu raconter moi même, sauf que je n’aurais jamais eu le talent d’en écrire une aussi bien.

Alors… J’adore.

Ce premier tome de grand Vampire est enchanteur. Beau, poétique, vampirique, humain, esthétique, etc… De plus c’est tellement rare d’avoir du Brassens en titre de BD.

Et Sfar ne me paie même pas pour dire tout ça…

Jack Palance

Son visage aux traits anguleux et émaciés, refait à la suite de blessures reçues lors de la Seconde guerre mondiale et sa dégaine le cantonnent à des rôles de méchants dans des westerns ou des films de gangsters. Durant les années 1960, il joue dans plusieurs fims européens, entre autre pour Jean-Luc Godard.

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Sa carrière est relancée par le succès inattendu du film Bagdad Café en 1987 dans lequel il dévoile une autre facette de son talent. Un Oscar couronne sa carrière en 1990. En 1956, Morris le met en scène dans un rôle de tueur à gages, dans l’album de bande dessinée : Lucky Luke et Phil Defer.

Mais nous le connaissons pour son rôle dans Dracula et ses femmes vampires, film réalisé par Dan Curtis  en 1974. Qu’il repose en paix.

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