Dracula untold

My father was a great man, a hero, so they say. But sometimes the world doesn’t need another hero, sometimes what it needs is a monster.

La vague de bitlit et de bitcine pour adolescentes fascinées par les crocs (mais qui ont peur du loup) m’a dégouté du cinéma vampirique. Je m’y remets peu à peu. Et là, j’ai voulu tester Dracula Untold, une histoire du Prince Vlad, vue au prisme de ce début du 21e siècle puritain et mercantile.

Superman ? Non, Dracula
Superman ? Non, Dracula

Et je n’ai pas détesté.
Certes ce film a beaucoup de défauts. Entre autre, ses incohérences historiques, ses raccourcis scénaristiques, ses filtres chiants (depuis Underworld, les réalisateurs vampiriques pensent qu’il est indispensable de colorer la pellicule en bleu (ou vert, je ne sais pas je suis daltonien). On pourrait aussi parler de sa pudibonderie toute américaine (on a le droit de décapiter, d’éventrer mais jamais de montrer un sein, encore moins une bite), ou encore de son happy end qu’on sent choisi après un panel représentatif (qu’est-ce qui provoquera le moins de malaise en sortant de la salle).

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C’est un avion ? C’est un oiseau ? Non, c’est Dracula !

Mais voilà, j’ai des moments comme ça où telle la jeune fille en fleur, je veux de l’amour sans sexe et des films d’action sans scénarios. C’est tout à fait le cas ici où le but du film est clairement de montrer un super héros vampirique (Vlad) casser joyeusement du turc.

Evidemment, j’aurai été déçu de voir ça au ciné. Mais sur un petit écran c’est un très bon divertissement. Je conseille donc.

Film de Gary Shore, 2014
Avec Luke Evans, Sarah Gadon, Dominic Cooper

Therapy for a vampire

Les psy marchent bien au cinéma. Je ne parle pas forcément des  succès comme Mafia blues ou Happiness therapy, mais plutôt des thrillers et films d’horreur à la Sucker Punch, Hide and Seek, The cell, ou encore la série des Hannibal. Car l’exploration de la psyché humaine est fascinante, dangereuse et infinie.

Je ne sais pas si l’exploration de la psyché du vampire de therapy for a Vampire (Des Vampir auf des Couch) sera fascinante, mais les images sont belles, la musique (très Danny Elfman) est chouette, donc je publie. Je ne l’ai pas vu mais il est passé au BIFF 2015, c’est donc un gage de qualité.

Si vous le voyez, n’hésitez pas à le commenter.

Der Vampir auf der Couch (2014)

  • Réalisateur : David Rühm
  • Avec Tobias Moretti, Jeanette Hain, Cornelia Ivancan, …