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Introduction à la littérature vampirique

Légendes Vénitiennes et histoires de fantômes

“Légendes Vénitiennes et histoires de fantômes” n’est pas spécifiquement en rapport avec les vampires, bien qu’ils apparaissent dans l’une ou l’autre histoire, mais une autre façon de découvrir la magnifique ville de Venise, en sortant des sentiers battus par les touristes pour rentrer au coeur de la cité.
Et Venise n’est-elle pas la ville de vampire par excellence? Pour moi oui, en tout cas ^^. C’est une ville qu’il faut absolument visiter, pas forcément en plein été car on y voit plus de touristes de que de véniciens, peut être pendant le carnaval (le mieux s’est de s’arranger pour avoir ses entrées dans l’un des bals costumés organisés, l’ambiance y est vraiment unique quand tout le monde se prette au jeu), mais le mieux est d’éviter la saison touristique. Mais je m’éloigne…

J’ai acheté ce livre dans la librairie d’un musée de la ville, il y a deux ou trois ans. Il est écrit par un italien originaire d’une des îles de Venise, Murano (réputée pour sa verrerie), mais a été traduit dans plusieurs langues et je suis sûre que vous pourrez en trouver un exemplaire dans une librairie un minimum bien fournie.

Outre un guide touristique pour amateurs d’histoires mystérieuses, de fantômes, de revenants et de diables perfides, ce livre se lit naturellement dans toutes cironstances, et les plans et photos qui servent d’illustration permettent de se plonger entièrement dans l’ambiance de la ville.

Bref, je vous le conseille vivement 😉

Twilight Fascination

fascination

Premier tome d’une quintologie (Twilight), “Fascination” est pour le moment mon préféré des deux premiers romans publiés en français (trois pour les anglophones). Sorti en 2006 aux éditions Hachette, ce livre a eu un grand succès. Paraît-il qu’une adaptation cinématographique est prévue, les droits ont été achetés cette année. Mais “Fascination” est l’un de ses livres qui, d’après moi, ne peuvent s’adapter que dans votre esprit 😉 Malgré son apparence de roman pour adolescente, ce livre est profond, réfléchi et on apprécie son humour grinçant.

L’histoire de Twilight Fascination

(Isa)Bella est une lycéenne de 16 ans qui quitte sa mère et l’Arizona où elle a passé toute son enfance pour vivre chez son père, dans une petite ville perdue dans le Nord de l’état de Washington. Elle a beaucoup de mal à s’adapter au climat et à l’ambiance locale, et bien qu’elle soit adorée par les garçons de sa classe elle n’a pas vraiment d’amis.

Dans ce lycée elle remarque cinq personnes, censés être des lycéens comme elle mais qui sont à part. Ils sont différents. Emmett, Alice, Jasper, Rosalie et Edward sont les enfants adoptifs de Carlisle (médecin très apprécié) et Esmée Cullen. Personne ne les approche et ils restent distant du reste de leurs camarades.
Dans un de ses cours Bella se retrouve assise à côté d’Edward, qui se comporte très étrangement à son égard. Il paraît dégoûté, horrifié de sa présence. Mais est-ce réellement du dégoût?

Pour ma part j’ai adoré ce livre, c’est l’un de mes préférés, je le recommande à tout le monde 😉

Vampyr Draco Maleficus Imperator

L’ordre du Dragon noir fut créé en 1988 en Europe. La Hiérarchie de l’Ordre compte un chef suprême le Hiérophante, six ducs, dix huit comtes, soixante douze chevaliers, et cent quarante quatre soldats. Ces satanistes pratiquent la sorcellerie et la magie noire pour unir les énergies malfaisantes et diriger les êtres faibles.

Ainsi commence le missel de leur assemblée :
«Nous sommes nés dans la vieille europe, dans le froid et la nuit. Nous, sorciers, nous avons conservé tous les rites et toutes les croyances des anciens empires, vaincus par la médiocrité des religions monothéistes. Nous sommes les guerriers sombres, et nous devons détruire les civilisations pour reconstruire sur leurs ruines notre demeure éternelle. Nous vivons dans l’ombre, le désespoir et la haine. Nous portons le signe du loup, le signe du serpent et la croix noire inversée. AVE !»

En 1990, ce qu’autrefois on appelait “le mal des morts” réapparaît dans les campagnes, et les individu contaminés se cachent en bande dans les bois : des vampires, d’un nouveau genre, et aux pouvoirs plus humains. Ils apprennent ensemble le grand art du crime. On sait aujourd’hui que l’ordre du dragon noir avait maîtrisé l’art maudit du pacte avec les démons dans le but d’obtenir la vie éternelle, la puissance et la richesse, en contre partie duquel ils acceptaient d’être soumis à l’enfer en devenant des vampires.

Ce livre est l’histoire de deux d’entre eux Mélusine et Néron sur terre, et dans les paysages imaginaires des ténèbres.

Gabriel Delmas est l’auteur de “Vampyr Draco Maleficus Imperator” (éditions Carabas).
Très remarqué dès la parution de son premier album “Le psychopompe” (Delcourt), il est aussi l’auteur du gigantesque “Grangousiers” (carabas révolution) et le scénariste de la série “Totendom” (Les humanoïdes associés).

Fred Saberhagen

arton381-26693Fred Saberhagen est né le 18 mai 1930 à Chicago et est décédé le 29 juin dernier.

Cet écrivain américain de science fiction est très connu pour sa série Berseker. Il a également (et c’est pour ça qu’il est là) écrit une série de nouvelles vampiriques, et également la série des Dracula .

Bibliographie Dracula :
– The Dracula Tape – Les confessions de Dracula (1975)
The Holmes-Dracula File – Le dossier Holmes-Dracula (1978)
– An Old Friend of the Family (1979)
– Thorn (1980)
– Dominion (1982)
– A Matter of Taste (1990)
– A Question of Time (1992)
– Seance for a Vampire (1994)
– A Sharpness on the Neck (1996)
– A Coldness in the Blood (2002)

Le premier (Dracula Tape) est la reprise du Dracula de Stoker, mais du point de vue de Dracula. Dans la suite, Dracula devra échapper à Van Helsing, et il rencontrera Sherlock Holmes et même Merlin

Je ne sais pas vraiment si son style nous manquera (vous pouvez lire à ce propos la critique du dossier Holmes-Dracula. Mais il avait beaucoup d’imagination, on ne peut pas le nier. Pour ma part, je l’ai préféré dans son association avec l’exceptionnel Roger Zelazny dans des romans comme Engrenages, ou le Trône noir.

A lire absolument : une interview avec Saberhagen sur VDN et sa bio sur vampirisme.com.

Cold Gotha de Guillaume Lebeau

Les éditions Baleine, sous la houlette de deux écrivains adeptes de l’encre noire de Chine, Guillaume Lebeau et Xavier Mauméjean, lancent la collection « Club Van Helsing ». La Baleine nous avait déjà offert une autre collection : Le Poulpe ! Pour sa première saison comportant huit volumes, le CVH s’offre quelques belles plumes du roman noir et fantastique du moment : Maud Tabachnik, Guillaume Lebeau, Xavier Mauméjean, Heliot Johan, Bizien Jean-Luc. Continue reading Cold Gotha de Guillaume Lebeau

Satanisme et Vampyrisme

satanisme vampyrisme
Paul Ariès est un anti libéral qui aime les territoires sociaux troubles et obscurs peuplés de conspirations mondiales et de sectes lobotomisatrices. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages très axés sur les méfaits de la mondialisation, de la publicité, du libéralisme excessif et des sectes. Il a également reçu le prix littéraire de l’Académie nationale de cuisine et enseigne l’histoire, la socio de l’alimentation à Lyon. En bref, rapidement comme ça, il a tout pour me plaire ce gars là.
Et en plus il nous écrit un livre sur le satanisme et le vampirisme. Alors quoi, je cours, je vole, je dévore… Hélas, il s’avère que mes intuitions guidées par les 4ème de couv accrocheuse (faudrait vraiment que j’arrête de les lire) sont souvent fausses.

Sur la forme

Le style de ce livre est malhabile. Paul Ariès peut mélanger dans un même paragraphe un témoignage et une citation officielle d’une secte, un point de vue personnel et une certitude non argumentée, ou encore un copier/coller d’un passage récupéré sur internet.
Bref, un style qui augmente le sensationnel et l’impact des mots tout en réduisant leur lisibilité et surtout leur sens.

Ce style réduit grandement la crédibilité du propos. On a l’impression que l’auteur essaie d’impressionner son public, alors que le propos du livre est plus d’informer le public.
De plus de nombreuses coquilles augmentent l’impression de publication à la va-vite (sans relecture), rajoutant une notion de pas sérieux à un livre pas vraiment structuré.

Au final, la lecture de ce livre laisse une impression désagréable de pas sérieux. Le comble quand on attaque un sujet tel que celui-ci.
Le contenu, on le verra est un peu à l’image du contenant…

Sur le fond

On ne peut nier que Paul Ariès en connaît un bout sur la question du satanisme. Il reprend ses thèses exposés dans son précédent ouvrage sur le sujet (“Le retour du Diable“), en les agrémentant de témoignages et de chiffres réactualisés. Outre la base de connaissances très solide sur le satanisme, ce livre développe et prouve l’association des idées de l’extrême droite avec celles des satanistes.

Associations d’idées qui iront jusqu’à retrouver les mêmes personnes défendant le diable et défendant le suprématisme blanc ou encore des idées de race pure et “noble”.

Certes, ça va encore choquer les derniers lecteurs satanistes de Morsure.net (il n’en reste plus je pense), mais il est évident que les “théories” satanistes ont un arrière goût d’extrême droite. Et que ceux qui ne l’ont pas vu sont soit aveugle, soit des fans de Marylin Manson (qui n’est absolument pas représentatif de l’église de Satan).

Je tiens à avouer tout de suite que je suis complètement d’accord avec Paul Ariès sur ce point : la majorité des sectes satanistes véhiculent une idéologie d’extrême droite. Ok, ça c’est le constat de base. Tant pis pour ceux qui ne veulent (ou ne peuvent) pas voir ça.

Là-dessus, Paul Ariès n’a pas tort, donc. Seulement, il explique ceci d’une façon tellement mal structurée qu’à la fin il arrive à nous faire douter de ses arguments.

L’argumentaire de Paul Ariès :

1/Les satanistes sont tous de l’extrême droite.
2/ L’extrême droite c’est des nazis.
3/ Donc les satanistes sont des nazis…

Logique basique et douteuse qui s’appuie sur la vérité de la première proposition. Hors, manque de bol, celle-ci est fausse. En effet, tous les satanistes ne sont pas d’extrême droite (pour les autres propositions je ne sais pas, je ne fréquente pas les cons).

Je vais vous proposer un autre argumentaire. Basé sur une logique implacable (la mienne) mais qui a l’avantage d’être moins basique :

Mon étude personnelle sur le satanisme (simplifié pour les gens simples qui m’écrivent des mails d’insultes simples) !

Les jeunes qui n’ont rien d’autre à foutre que d’essayer de se faire passer pour des satanistes feraient mieux de lire des livres (et pas toujours les mêmes en boucle) et d’essayer de changer pour de vrai le monde en un endroit ou tout le monde peut vivre ensemble.
Ce qui n’est évidement pas l’argument de la secte satanique qui dira en substance : “construis toi un monde rien que pour toi“. Mais qui peut croire en ça ? Imaginez, si chaque personne construit un monde rien que pour lui, ces personnes vont s’entrechoquer, se heurter, dévorer l’espace des autres. C’est donc impossible.

Mais pas impossible pour les satanistes qui ajoutent : tu crée un monde qui te ressemble et tu forces “les faibles” à vivre dedans. Il n’y aura que “les forts” qui profiteront de ce monde. Et forcément, les forts, ça sera les satanistes.
Nous revenons alors au bon vieux système des seigneurs et des serfs. Le seigneur dirige et le serf bosse. Et forcément, comme dans toute idéologie pour décérébrés (satanistes, militants de l’UMP, etc.), les seigneurs seront forcément ceux qui font partie de la bande avant les autres.

Et y’a des pauvres gens pour croire ça. Pour croire que EUX feront parti des élus alors que les autres se traîneront dans la boue pour les servir. En bref, des abrutis pour préférer basculer la civilisation dans un moyen âge stagnant quand dans une société évoluée tournée vers l’avenir. Bref des gens qui ne pensent qu’à eux… Ce sont eux que l’on appelle « satanistes ».

Mais ces gens, qui sont-ils ?

Je ne parle pas des adeptes de base, souvent des personnes sans repères qui cherchent une raison (ou une façon) de vivre. Je ne parle pas non plus des véritables gourous (les vrais seigneurs) qui contrôlent les mouvements. Ceux là ont trouvé une façon plutôt originale de vivre leurs fantasmes et de gagner du pognon. Grand bien leur fasse.

Non, je parle des petits chefs. Ceux qui rêvent de devenir seigneur pour contrôler des gens, assouvir leurs pulsions dominatrices et enfin, enfin pourvoir niquer des nanas. C’est ceux-là qu’il faut haïr. Parce que ceux-là vivent la plupart du temps aux crochets de la société qui les supporte. La plupart sont fonctionnaires ou pseudo handicapés sociaux n’étant pas obligés de gagner leur vie pour vivre bien (à coup de subventions sociales). Bref, des gens qui vivent grâce à vos impôts et pas leur travail.

Il faut les haïr, parce que eux, qui ne vivent pourtant que grâce au haut degré de civilisation de notre société, veulent la massacrer pour flatter leur ego (ou tirer un coup). Des sortes de poux ou de puces. Voyez, un poux ça bouffe son hôte, ça gratte et ça produit rien à part d’autres poux. Le « sataniste petit chef » c’est la même chose. Ca bouffe la société, ça gratte, et ça produit rien à part d’autres satanistes.

Alors, si vous voyez un pou-sataniste-petit chef, soyez sympa, écrasez le (vous paierez moins d’impôts).

Bon, revenons à Paul Ariès

Pas facile d’être un chercheur dans un domaine que l’on ne connaît pas (ou peu).

Il existe 3 façons d’enquêter sur un sujet comme le satanisme ou le vampirisme :

1/ La façons tf1/m6
Faites une recherche sur Google pour avoir quelques sites à montrer (c’est important les images). Recrutez quelques cinglés qui veulent faire parler d’eux, quelques rituels et pratiques sérieuses tirées hors de leur contexte. Rajoutez beaucoup de musique d’ambiance (tirée de films fantastique ou d’Harry Potter), une voix off grave et sérieuse susurrant des commentaires pleins de sous-entendus.

Résultat : 97% des cons sont devant leur tv et hurlent contre les abominations des jeunes goth d’aujourd’hui. Bravo, vous avez gagné plein d’audience et de pognon !

2/ La façon journaliste gonzo à la Laurent Courau (Vampyres).
Développez vos contacts dans le milieu. Vos contacts doivent être un minimum sérieux. Rencontrez les, interviewez les. Potassez bien le sujet avant de les rencontrer. Vos interviewés ne sont pas n’importe qui. Ecrivez un livre à la première personne racontant vos pérégrinations chez les vampyres.

Résultat : on vous reprochera soit de ne pas être allé assez loin dans les explications soit d’avoir fait l’apologie du vampyrisme.

3/ La façon chercheur sensationnaliste à la Paul Ariès.
Mélangez une bonne base de connaissance sur les sectes et les mouvements sataniques avec des témoignages (si possibles sensationnels) glanés ça et là. Ajoutez à ça une recherche rapide sur internet, quelques rumeurs, et des descriptions sordides, une couverture très esthétique et un titre racoleur et hop, voilà votre livre.

Résultat :

Un livre trop complexe pour les ménagères de 50 ans et pas crédible pour des jeunes déjà engagés dans le satanisme, ce livre n’aura qu’un seul mérite : exister afin de donner un début de réflexion aux paumés qui se réclame de LaVey.

Mais si vous voulez vraiment vous débarrasser de ces bêtises religieuses ou pseudo-religieuses, je vous conseillerai plutôt Michel Onfray et son Traité d’athéologie qui en quelques phrases va casser les satanistes et autres vampyres qui se réclament de Nietzsche en leur montrant ce qu’est une personne vraiment réfléchie (libre).
Et vu que je suis un vampire sympa, je vous les livre ci-dessous :

«Etre nietzschéen – ce qui ne veut pas dire être Nietzsche comme le croient les imbéciles…- exclut de reprendre à son compte les thèses majeures du philosophe au serpent : le ressentiment, l’éternel retour, le surhomme, la volonté de puissance, ….
Nul besoin – quel intérêt ? – de se prendre pour lui , de se croire Nietzsche, et de devoir endosser, puis assumer toute sa pensée. Seuls les esprits courts imaginent cela…
Etre nietzschéen suppose penser à partir de lui, là même où le chantier philosophique a été transfiguré par son passage. Il appelait à des disciples infidèles qui, par leur seule trahison, prouveraient leur fidélité, il voulait des gens qui lui obéissent en se suivant eux seuls et personne d’autre, pas même lui.
Surtout pas lui. »

Michel OnfrayTraité d’athéologie

Anita Blake Guilty Pleasures

anita blake guilty pleasures

Les chasseuses de prime font recette. On l’avait vu avec Bouffy, mais voilà que l’on commence à se dire (dans les milieux qui sont autorisés à parler de pognon), qu’il serait bien de renouveler le genre…

… Alors on décide de s’intéresser à Anita Blake, le personnage de Laurell K Hamilton.

En attendant le film ou la série, on commence par adapter le roman en comics (pour les consommateurs qui ont du mal à lire, c’est vrai que c’est dur à comprendre tout ces alignements de mots qui forment des phrases, fiouuu), avec le style de comics en vogue à la fin des années 90 : nanas filiformes à gros lolos, mecs bodybuildés ou au contraire, tout plats pour sublimer leur côté féminin.

On rajoute des cheveux qui tombent en boucles sur des épaules d’albaaaaaâtre, des flingues partout, des poses à la con et hop, voilà un beau comics, bien marqueté pour les amateurs.Anita Blake

Anita Blake Vampire Hunter Guilty Pleasures #1 est lancé le 20 octobre 2006. Aux commandes, adaptation de Stacie M. Ritchie, illustration de Brett Booth, and publication par Dabel Brothers Productions (et Marvel, n’oublions pas le géant rouge plein de pognon).

Un carton…

Alors forcément, ils en ont lancé une autre version (on change la couv) en version limitée le 15 novembre 2006 puis encore une autre le 21 février 2007.

Et puis, ils ont décidé de rajouter un Handbook (guide) pour ceux qui veulent comprendre encore mieux le monde extraordinaire d’Anita Blake.

Quel talent les gars du marketing chez Marvel !…

Alors si vous aimez les chiantissimes aventures virgino-américaines d’Anita Blake (la pucelle nécromancienne-chasseuse de vampires-tueuse mais qui ne nique qu’après le mariage), vous aimerez sûrement ce comics book artificiel.

Par contre, si vous n’avez plus 14 ans et que vous avez décidé de rentrer dans l’âge adulte, ne perdez pas de temps avec ces mièvreries et lisez d’autres trucs (je vous conseille tous les comics book de Warren Ellis qui sont des merveilles qui vont vous faire changer votre perception du monde)…

Et pour ceux qui vraiment aiment Anita (il y en a, et des pas cons en plus), voilà quelques liens et dessins tirés de la série (qu’est ce que je ferais pas pour mes lecteurs moi) : les fond d’écrans tirés des couvertures du comics

Le Cercle des treize

Josy-Anne Brousseau, une jeune écrivaine de 20 ans, vient de publier aux éditions Périclès (Mont St-Hilaire, Québec), son premier roman Le Cercle des treize, le lendemain du 110eme anniversaire de Dracula c’est-à-dire le 19 mai 2007…

cercle des treizeLe roman de Josy-Anne Brousseau raconte l’histoire de Damien De Flauvant, un vampire âgé de 604 ans qui nous raconte son histoire et celle d’une société secrète le Cercle des treize.

L’auteur a bien raison de nous dire d’oublier tout ce que nous connaissions sur les vampires, car son mythe est un mythe nouveau où fantastique, horreur et romantisme s’entremêlent dans une marée de sang et de viscères. La jeune romancière n’épargne aucun détail des laborieux massacres et aussi de l’espèce humaine traitée comme un chien galleux.

Ce roman est le premier tome de 13 que l’auteure annonce fièrement. Comment décrit-elle son livre ? “Très loin du mythe du vampire du Moyen-âge et encore plus loins de celui d’Anne Rice, même s’il peut y avoir quelques ressemblances. Je ne peux pas tout réinventer!

La maison d’édition pour sa part: “il ne s’agit pas d’un simple livre sur les vampires sanguinaires à faire peur, mais d’un ouvrage à caractère philosophique qui nous conduit à réfléchir sur le monde.

Le personnage principal, Damien De Flauvant, est un vampire qui nous relate ses mémoires de sa petite enfance jusqu’au début de février 2006. Âgé de 604 ans à la fin du roman, il nous fait comprendre, dans un univers gothique mordant et sanglant, son rôle dans la société. D’un narcissisme choquant et d’une méchanceté harcelante, il nous fait demander qui sont les réels méchants dans la société.

Le mythe du vampire dépasse largement celui de Dracula car le vampire réfléchi n’est point représenté comme un démon, même si le narrateur, Damien, se présente comme un démon de la pire espèce.

Le roman traite de racisme, d’humanisme et de tous les problèmes philosophiques qui posent question à la société, mais traités ici de façon fictive, bien sûr. Malgré la dimension philosophique de l’œuvre, le roman demeure un roman noir, néo-gothique, avec un côté fantastique. Les personnages sont principalement des vampires, des sorcières et des êtres hybrides, les Perditiens.

Chaque personnage apporte des éléments différents à Damien : treize vampires, dont Damien, créent une société secrète s’impliquant au sein du gouvernement, du monde interlope, des clubs underground, etc. Ce monde fictif nous rejoint au point qu’on se laisse prendre par le mythe vampirique créé par Josy-Anne Brousseau.

Et Finalement la quatrième de couverture:

« Oubliez tous ces mythes et légendes sur les vampires ! Oubliez les histoires de grands-mères ! Oubliez le fameux Dracula ! Voyez de vos propres yeux la vérité sur les vampires. Nous sommes treize vampires rodant dans les rues à vous chasser et à nous nourrir de votre espèce depuis plus de 600 ans. Moi, Damien De Flauvant, je serai votre narrateur tout au long de la vérité. Je vous invite donc à lire mes mémoires dont j’ai commencé la rédaction en juillet 2005. Chaque instant est une mélodie d’une telle mélancolie sanglante, mais sans être barbare, que je vous bercerai doucement dans mon monde. »

Pour plus d’information sur ce roman: www.cddl.qc.ca

En vente au coût de 25,00$ CAN

Pour plus d’information sur l’auteure : http://josy-annebrousseau.site.cx